Observation d'un cas de maladie du sommeil (hypnosie) / extrait du rapport de M. Santelli.

  • Santelli.
Date:
1868
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Credit: Observation d'un cas de maladie du sommeil (hypnosie) / extrait du rapport de M. Santelli. Source: Wellcome Collection.

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    faiblissemenl marqué do l’éléTateur de la paupière supérieure, affaiblissement auquel participent du reste les autres muscles. Ainsi, dans les moments où la station verticale est possible, tout le corps est pris de tremblements, même en plein soleil ; la marche est titubante, et le malade se tient un peu affaissé sur lui-même, les avant-bras appuyés contre le corps, comme s’il avait de la peine à soutenir les membres supérieurs. La calorilication semble avoir di¬ minué, comme l'indique la température de la peau qui se maintient toujours un peu au-dessous do la moyenne. La circulation est affaiblie, le pouls est petit, un peu lent. — L’amaigrissement fait des progrès, non pas rapides, mais par degrés, et ne va pas jusqu’au marasme, même dans les derniers jours qui précèdent la mort. L’appétit s’affaiblit de plus en plus; le malade est incapable de prendre autre chose que des aliments très-légers, et toujours avec le secours d’un •aide ; souvent il s’assoupit au milieu d’un repas pris dune manière toute mécanique, .sans qu’il soit possible de le lui faire achever. Dans les quatre derniers jours, on ne peut parvenir à le réveiller ; l’alimen¬ tation est donc suspendue, et la diarrhée vient encore compliquer cet état de choses. La mort arrive enfin, calme, tranquille, sans secousse. Avec les idées de vénération que les Kroomen professent pour leurs morts, il ne fallait même pas songer à faire l’autopsie du cadavre. (Extrait du rapport de M^antclli, médecin de 1'* classe, sur le service de santé au Gabon pendant le trimestre 1808.) Contribution A la |iatIiologlc de l’Algérie. — Nous signalons à I attention de nos confrères de la marine les conclusions auxquelles sont ar-. rivés JIM. J., Arnould et A. Kelsch, médecins militaires, en étudiant les ques- tions suivantes : La fièvre typhoïde est-elle compatible avec le climat de l’AL géiie, et la fièvre typhoïde, si elle se développe sur le sol africain, y est-elle identique avec, celle qui sévit en Europe * ? (11“ La fièvre typhoïde existe en Afrique ; - Elle y atteint des Européens ayant do quelques mois a plusieurs années de séjour, et des indigènes, quand même les individus auraient notoirement subi l impaludisine, et, par conséquent, elle n’a point d’antagoniste dans ce climat; 5“ Elle y est fondamentalement la même qu’en Europe ; Elle revêt volontiers les allures et les caractères des aukes typhus, au point qu’il serait peut-être bon de n’envisager, sur ce terrain/que l'âffec- tion typhique. ^ 5“ KHq e«i Yi§i!)lginent iiinuoncüfl dnn§ «a iiiarGlie, sa fréqucnco ot la gra* vite, par la haute température du pays; ,, Ç. yicîtf-dti’e quelques particularités de sa physionomie ù 1 adjonction de l’élément palustre. » I.cs observations cliniques sur lesquelles nos confrères s’appuient pour for¬ muler ces conclusions sont de nature à faire naître la conviction dans l’esprit de tout médecin qui n’a pas de parti pris. Les conclusions qui terminent le mémoire de M. Jlasse, médecin-m.ijor de 1 classe, sur cette question ; Vantayonhme entre le paludisme et la *necml (le mémoires de médecine, de chirurgie et de pharmacie militaires, t. X\» (3* série), p. 17. - Janvier 1SC8. 3t3 phthisie pulmonaire n'existe point en Algérie, sont également dignes de ^T-Lrphlhisie pulmonaire existe en Afrique : Européens et indigènes y “o-Stoie se développe, en Afrique comme en France, sous l’influence des causes déprimantes, chez les sujets prédisposes ; 5* La phthisie est moins fréquente en Algérie qu en Franco, A» L’hémoptysie est rare chez les phthisiques arabes; ^ 5» Le paludisme, dans le pays, no s’oppose pas au développement de la luherculiLtion, puisque celle-ci apparaît mêine chez les malades nnpaludés, C» L’antagonisme entre le paludisme et la phthisie est une fiction. Nécrologie. — Une lettre de M. Alavoine, second médecin do la fregate /a Uaaicienne, nous apprend la perte douloureuse que notre corps vient en- d’éprouve; dans la personne de M. le D’Sabatier, médecin pnnc.pal, m J- cin en cLf de la division navale du Drésil et de la Plata. Cet excellent et lie.- distin^ué confrère, a succombé le 20 février, en seize heures, a une attaque de choléra, au moment où ce fléau paraissait disparaître de Montevideo, apr^ y avoir fait de nombreux ravages. M. Sabatier, par son Lilés, ses qualités du cœur, avait su s’attirer a bord de la ^^agicienne Lmme pendant tout le cours de sa carrière, 1 affection generale. Sa moit été un véritable deuil pour tout le personnel de la division._^ LIVRES REÇUS I. Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, quatorzième demi- volume (le 2“ du tome septième). — U contient les principaux ar¬ ticles suivants : Autoplastie, par Verneuil; Autriche, par Bertillon; Autopsies, par Marc Sec et Tourdes; Avant-bras, par Voilleniior; Aveugles, parBrochin; Avortement,par Jacquemier et Tourdes; Axil¬ laires (vaisseaux), par Lefort ; etc. . . Le quinzième demi-volume (le ldu tome huitième) contient les princi¬ paux articles suivants : Bactérie, par Davaine; Bagne par Le Roy de Méricourt; Bains en général, par Tarlivel; Bains publics, par Beau- grand; Bains médicamenteux, par Lutz et Tarlivel; Bains de mer, par Dulroulau; Balanite, par Rollef, Bandages, par liliaux; Baro¬ mètre, parGavarret, etc. - Victor Masson et Fils, et P. Asselm. II. De la Prostitution dans les grandes villes au dix-ncuviîime siècle, et de l’extinction des maladies vénériennes; questions generales d liygitne, de moralité publique et de légalité, mesures prophylactiques interna¬ tionales, reformes à opérer dans le service sanitaire, discussion des règlements exécutés dans les principales villes de l’Europe ; ouvrage précédé de documents relatifs à la prostitution dans 1 antiqui e. par le docteur J. Jeanncl, professeur h l'école de médecine de Bordeaux, pharmacien principal de l’* classe, médecin en chef du dispensaire, membre du conseil d’hygiène et de salubrité de la ris, 1808, in-18 de 420 pages. - J.-B. Baillière et Fds, 1808. * Même recueil, numéro de février 1808, p. 124.