Observation d'un cas de maladie du sommeil (hypnosie) / extrait du rapport de M. Santelli.

  • Santelli.
Date:
1868
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Observation d'un cas de maladie du sommeil (hypnosie) / extrait du rapport de M. Santelli. Source: Wellcome Collection.

    3/6 (page 311)
    slalion du Pacifique, en particulier sur la Topaze; que la Clio a eu 508 cas (le Cüvre rémittente. I/équijiagc de ce navire a aussi été éprouvé par la sv- philis. Le tiers de la niortalité (31 décès) à bord des navires composant ia .station des cotes occidentales d’Afrique a été causé par les fièvres. Au Cap 1 Octana intermittente, dans un seul trimestre, celui de la fin de 18bC. Dans la station de Chine, il y a eu à bord de la Princesse- lioyale 0- eas de petite verole, dans le premier trimestre de 1807 ; la maladie . avait manifcstemiînt été contractée à terre. On a noté aussi 136 autres cas (lui ont donne 11 décos. La syphilis s’est montrée aussi avec jiersistance et a joué un grand rôle tlans le clnflro des malades. Quelques faits importants ont été cons aies relativement aux navires euirassés. Pendant l’année, un certain nombre do ces navires furent armés pour la première fois, et ils fournirent un assez grand nombre d’indispositions qui élevèrent le chiffre des malades- mais en somme les cuirassés ont été bien notés. Surles-cÔtes d’Angleterre’ non-seulement le nombre proportionnel de leurs mahides a été au-dessus dé celui de 1 ensemble do la station, mais on a pu constater pour les cuirassés une diniinulion de .45,7 pour 1000 sur le chiffre des malades qu’ils avaient S'/. Prdeéden^. U Achille, le Dlach-Prince. la Caledonia. l le Minotaure et la Pescarch sont les navires de cette catégorie qui on ourm ces chiffres; la Pallas, le Wivern et le Prince-Albert, nouvelle- nien aimes, ont présenté des diarrhées épidémiques. Dans la station de la iMwliterranee, on a constaté, relativement au chiffre moven des malades, une üiminution sur l’année précédente. 11 a été de 188,9 pour 1000 à bord du Uoyal-Oak La Favorite, attachée à la station du Nord Amérique, a été égale¬ ment dans do bonnes conditions sanitaires. ° Ün peut consnlérer ce rapport comme satisfaisant; mais il fait reconnaître pie les chiOres des maladies, des malades et des morts sont encore susceu- ibles d une plus notable diminution. Les résultats obtenus ne doivent être cousu ères que connue un encouragement à obtenir mieux. Il y a encore une notable piinune dans le personnel du service médical de la ffode. La faute Quel.iues observations mêt.‘oroIogl,|ucs recueillies ou.v P.nî M- iSOT. - Tremblement de terre. - endant hnernago de 180/, aucune grave perturbation atmosphérique ne ;..f ûMoiilûfois, le 20 juillet, uii violent coup do vont qui a ravagé Idnte! un, , s'est fait sentir aux oaintcs pji un très-fort raz de marée. anJfre\!enîiri“‘î tremblement do terre, vers 2i nau M 'T’’ ‘ftout à coup; jamais on n’avait observé un nncau aussi bas; des roches recouvertes do 2 mètres d’eau, en temps or- dmane, apparaissaient a sec quelques minutes après, sans que l’on eii- ndit aucun bruit, sans que l’on observét une seule ride ii la surface de la cl l'^^'ipita sur ia plage, enlevant tout sVirnab J”'»’ cinq minutes, la mer • c peut-être plus considérable que le pre- . lois fois ce phénomène se reproduisit en augmentant d’intensité : à cinq heures la mer était rentrée dans son lit présentant un abaissement égal à celui qu’on remarque dans les grandes marées. La mer s’est élevée à l'“,88 au-dessus de son niveau normal. Le baromètre n’a |ias varié, il est resté fixeà 765'; le tliermoinètre marquait 30, 2; l’ozo- nomètre, 9. La journée avait été fort belle, mais très-chaude; calme plat; courants très-forts vers l’ouest. Ce phénomène fort remarquable, qui a occa- iiJnné de grandes pertes dans la partie basse de Pile n’a été en quelque sorte que le èonlre-coup d’un fléau qui se serait appesanti sur Saint-Thomas et quelques-unes des îles du Vent. Une partie des maisons aurait été détruite par lü tremblement do terre très-violent dans ces localités, et le reste aurait été emporté par la crue excessive de la mer. Plusieurs secousses do tremblement de terre se sont fait sentir pendant l’année : je-citerai parmi les plus fortes, celle du 31 -mars à onze heures et demi du soir ayant présenté deux oscillations successives séparées par quelques secondes d’intervalle, dont la direction était est et ouest : baromètre à 763'“'” ; thermomètre à 24, 7, temps calme. Le 18 novembre à quatre heures du soir, secousse assez faible qui a pré¬ cédé de cpielques instants l’inondation. Le 23 novembre, secousse beaucoup plus forte mais très-courte h'deux heures dix minutes du matin. Trépida¬ tion de peu de durée suivie de deux oscillations successives à direction est et ouest. Le 29 décembre à huit heures quarante-cinq minutes du soir, nouvelle secousse composée de trois oscillations successives à direction est et ouest sans aucun signe précurseur. Baromètre, 765; thermomètre, 26,4. {Extrait d'un rapport de M. Pestre, médecin de 2* classe, aux Saintes.) Observation d’un cas do Maladie du sommeil (Ifypnosie). — Je conserverai à la maladie du sommeil le nom iVhypnosie qui lui a été donné par mon regretté collègue M. Ch. Dangaix, dans un article publié au ilouiteur des sciences médicales et pharmaceutiques. Le malade qui a été atteint de cette redoutable affection est un Krooman paraissant avoir 24 ans environ, attaché au service du génie, homme libre par conséquent, ce qui confirme une fois de plus que l’hypnosie n’est pas, d’une manière exclusive, la maladie de l’esclavage, comme on l’avait supposé dans le principe. D’après les renseignements recueillis auprès des Kroomen connaissant in- liincnient lo ipaladc, l’affection était déjà ancienne au moment de l’entrée de ce dernier à l’hôpital. Je n’ai donc pu constater les symptômes précurseurs décrits par quelques-uns de mes collègues. Voici ce qui s’est offert à mon observation. Sommeil alternant avec la somnolence, mais, même dans ce dernier cas, diflitullé très-grande à secouer le malade de sa torpeur. Le faciès est hébété, stupide; l’intelligence très-obscure, sinon totalement abolie. — Le mutisme est complet, l’ouïe est dure; mais cette dureté n’est peut-être qu’apparente, si l'on considère que le malade est d’une indifférence capitale, non-seulement pour les personnes et les choses qui l’entourent, mais encore pour lui-même. Les lèvres sont constamment baignées par une hypersécrétion des glandes buccales. Les conjonctives jaunissent, et l’ouverture des paupières ne dépasse aillais la demi-occlusion. — On reconnaît dans ce dernier syniplome un af-