Nouveau traite de medecine et e therapeutique Maladies du systeme nerveux.

  • Gilbet, A.
Date:
1910
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Nouveau traite de medecine et e therapeutique Maladies du systeme nerveux. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)

    6/644 (page 2)
    accrues. A la IViciilLo dc senLii-, cle se mouvoir, de se nourrir qui exisle chez tous les animaux, sont venues s'ajouler un ensemble de laculLes morales, inlcllecluelles ou aOectives, / On comprend de memo que les r6aclions nerveuses pathologiques el les localisalions morbides sur le sysLeme nerveux, quine sont pas I'apanage de riiommc,' mais se retrouvent chez les animaux, soient porlees chez lui au maximum. Considere dans son ensemble anatomique, le systeme nerveux comprend chez I'homme : le sysLeme nerveux peripherique^ le sys- teme nerveux central (moelle, bulbe et protuberance, cervelet, cerveau), et le systeme nerveux ganglionnaire, devolu a la vie vegetative (nerf grand sympalhique). Malgre la multiplicite des parties qui le composent, le systeme nerveux se reduit, suivant la conception moderne, en un assem- iblage de cellules nerveuses a prolongemenls multiples et doues de mobilite, les neurones. La theorie des neurones s'est subslituee aux theories reticulaires anciennes, qui admettaient la conlinuile des prolongemenls des cellules nerveuses, soil, suivant Gerlach, sous forme de reseaux protoplasmiques, soit, suivant Golgi, sous forme de reseaux cylin- draxiles. EUe reste d'ailleurs bien solide, malgre les nouvelles theories reti- culaires et fibriilaircs. On sail, en elTet, qu'Apathy et Belhe ont demonlre I'exislence, a Tinlerieur de la cellule nerveuse, d'un reticulum fibrillaire. lis ont reconnu entre les amas chromaliques de NissI tout un systeme de fibrilles exlremement deliees, qui passent d'un prolongement dendri- tique a I'autre et du corps cellulaire au cvlindraxe. Ces neuro- fibrilles peuvent 6tre parfailemenl eludiees par la methode de Ramon y Gajal. Le fait est done indeniable. Mais I'inlerprelation qu'en tirent le§ auleurs est variable. Pour Apathy, les cylindraxes sont composes de fibrilles dislinctes, independanles, qui s'anaslomoseraient. Les cellules sont inlercalees sur la voie nerveuse conduclrice comme des depots de force. Les cy- Jindraxes representent eux-memes un lout autochtone absolument distinct. Belhe alTirme de meme I'independance absolue des fibrilles .conductrices qui jouenl le role important dans la conduction, a Te'x- clusion de la cellule nerveuse et des prolongemenls protoplasmiques qui restent en dehors du circuit nerveux. II r^sulte, au conlraire, des travaux de Ramon y Cajal, que les neurofibrilles du corps cellulaire nesont point independanles, comme le soutient Belhe, el aussi que les neurofibrilles se Icrminenl libre- ment el entrenL en contact avec la membrane de la cellule enveloppee, par Tintermcdiaire de leur mince couche proloplasmique. La lh6orie des neurones est acluellement acceptee par la majorile