Contribution à l'étude de la polynévrite alcoolique : diagnostic, psychose polynévritique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 février 1904 / par F. Pascal.

  • Pascal, F., 1879-
Date:
1904
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Credit: Contribution à l'étude de la polynévrite alcoolique : diagnostic, psychose polynévritique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 février 1904 / par F. Pascal. Source: Wellcome Collection.

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    une éruption étendue dans le sens de la longueur du membre, fonnée de petites vésicules remplies d’un li(]uide clair. Elle cause au malade des douleurs atroces. Une éruption, identique d’aspect, apparaît à la jambe droite, tout aussi douloureuse, si bien que, de quelque temps, la marche fut de ce fait impossible. Dès cette époque, L... perd l’appétit ; il se soutient, dit- il, en buvant; il vomit quelquefois le matin. L’année suivante — 1894— survientunealtaqucépilep- tiforme : le malade tombe sur le sol, en proie à des con- vulsions. Relevé presque aussitôt ])ar sa femme, il reste, sans s’agiter ni essayer de fuir, la ligure grimaçante, les traits tirés, déviés, les doigts contractés. 11 l'ssaie vaine- nement de parler et de crier. Les symptômes convulsifs sont bilatérau.x, durent huit jours, et cessent par une amélioration progressive. Les mouvements réapparais- sent successivement dans les mains, les bras, les jambes, les cuisses ; mais la langue reste prise, et c’est seulement plusieurs mois après l’accident que le malade arrive à émetti’e des sons d’une façon claire et précise. La femme croit alors à une guérison conq:)lète : sans doute. L... est toujours colère, emporté, difücile, mais sa mémoire redevient bonne ; il n’oublie plus le.s faits récents et se rappelle bien les faits anciens. Cependant il se plaint toujours de douleurs dans les membres inférieurs et les troubles de la marche sont très marqués. La pointe du pied ne quitte pas le sol ; les genoux s’élèvent verticale- ment et haut, mais le pied n’abandonne pas complète- ment le sol ; il racle constamment, et quand il retombe fait un double bruit, celui de la pointe et celui du talon ; c’est bien le steppage de Charcot. .^ux mains se voient des troubles moteurs et des trou-