Note sur l'origine bulbaire du tic de la face / par MM. Cadiot, Gilbert et Roger.

  • Cadiot, P. J. (Pierre Juste), 1858-1934.
Date:
[1890]
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Credit: Note sur l'origine bulbaire du tic de la face / par MM. Cadiot, Gilbert et Roger. Source: Wellcome Collection.

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    NOTE SUR L'ORIGINE BULBAIRE DU TIC DE LA FACE Par MM. CADIOT, GILBERT et ROGER. Le tic de la face est une affection assez fréquente, dont les carac- tères cliniques sont bien connus, mais dont la pathogénie n'est pas encore élucidée. D'après les conditions étiologiques, au milieu desquelles il se pro- duit, on peut lui reconnaître trois variétés : la première est liée à des lésions siégeant sur le trajet du facial ou au niveau de ses ori- gines; il s'agit alors d'un tic symptomatique. La deuxième est la conséquence d'une irritation persistante, portant sur un nerf sensitif et particulièrement sur le trijumeau : c'est un tic réflexe. Enfin, la troisième variété, qui constitue le tic essentiel, se produit géné- ralement chez des individus prédisposés par l'hérédité nerveuse et survient soit spontanément, soit à l'occasion d'une cause détermi- nante, comme l'impression du froid, les émotions morales, la conta- gion imitative; tantôt il apparaît d'emblée, tantôt il succède à une chorée générale ou à des mouvements choréiformes généralisés. Le tic essentiel de la face représente une véritable névrose et doit être soigneusement distingué des tics réflexes et symptomatiques • comprendre dans une même description ces trois variétés c'est établir une confusion regrettable et rééditer l'erreur qui pendant longtemps, a fait réunir l'épilepsie essentielle et l'épilepsie svmn tomatique. 3 * Quelle que soit la cause occasionnelle du tic essentiel de la fice on conçoit que sa pathogénie soit extrêmement obscure. Les opinions les plus diverses ont été émises à ce sujet et ont pu être soutenues avec autant de vraisemblance les unes que les autres uuienues Debrou \ à qui l'on doit une très bonne description de cette affec- \. Debrou, Archives générales de médecine, 1864, I, p. 641.