Ueber die relative Verbindung der Irren-, Heil- und Pflege-Anstalten in historisch-kritischer, so wie in moralischer, wissenschaftlicher und administrativer Beziehung : eine staatsarzneiwissenschaftliche Abhandlung / von H. Damerow.

  • Damerow, Heinrich Philipp August, 1798-1866.
Date:
1840
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Ueber die relative Verbindung der Irren-, Heil- und Pflege-Anstalten in historisch-kritischer, so wie in moralischer, wissenschaftlicher und administrativer Beziehung : eine staatsarzneiwissenschaftliche Abhandlung / von H. Damerow. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.

    5/40 (page 7)
    une notion complete du debut de Ia maladie. Sous ces reliefs on trouve toujours un meine fond : la demence particuliere du paralvtique general, qu’il soit absorbe el insouciant, qu’il soit expansif et entreprenant, il le sera toujours de la meme facon, avec son caractere presque enfantin. C’est que toules les facultes intellec- tuelles sont atteintes, clnicune plus ou moins, et leur affaiblissement, s’il a des momenls d’arret, rarement retrograde, et toujours se termine par la demence com- plete. Au debut, cet affaiblissement des facultes intellec- tuelles peut etre difficile ä saisir. J. Falret, dans sa tliese inaugurale (1853), a bien caracterise les idees du paralvtique general en disant qu’elles etaient multiples, mobiles, contradictoires entre elles et absurdes. La constatation de ces caracteres permet un diagnostic absolu; mais quelquefois ilssont bien peu accuses, et il faut analyser les idees avec lc plus grand soin. L'oubli pathologdque, si Ton peut l’appeler ainsi, se distinguera bien difticilement d’un oubli independant de toute lesion cerebrale. Aussi M. Mag’nan, dans ses iecons cliniques a Sainte-Anne [Gazette des hopitaux, 23 mai 1868), insiste sur la reproduction de ces oublis malgre le soin du malade, et sur les etourderies repetees chez des individus qui n’y sont pas sujets. Ges signes indi- quent, en effet, un trouble serieux dans les facultes intellectuelles, e.t dans le cours de la discussion il nous sera facile de montrer des malades qui, sans presenter de troubles de la molilite, commettaient des actes dont le caractere ressortait evidemment de cet affaiblisse- ment de la totalite de l’intelligence caract^ristique dans la paralysie generale. Nous ne voulons pas attribuer une importance preponderante ä ces actes. Gomme le