Essai sur l'emploi du nitrate d'argent dans la fistule lacrymale : dissertation présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 3 mai 1837 / par Laurent-Joseph-Adolphe Rolland.

  • Rolland, Laurent Joseph Adolphe.
Date:
1837
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Credit: Essai sur l'emploi du nitrate d'argent dans la fistule lacrymale : dissertation présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 3 mai 1837 / par Laurent-Joseph-Adolphe Rolland. Source: Wellcome Collection.

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    source dans les mêmes causes , quoique la plupart des auteurs les regardent comme bien distinctes l’une de l’autre. Parmi les maux qui affligent l’humanité, la fistule lacry- male est est un de ceux qui ont donné lieu à la plus grande dissidence d’opinions sur les causes qui la procurent. Recher- cher ces causes, a dû donc êtée le but que se sont proposé les médecins anciens et modernes qui se sont occupés de la cure de cette affection, et ces recherches ont donné lieu à une foule de moyens thérapeutiques et de procédés opératoires relatifs aux idées qu’on s’était formées sur elles. Les uns ont soutenu que le rétrécissement du canal nasal était la seule cause qui procurait la tumeur lacry- male, par l’obstacle qu’éprouvaient les larmes à s’écouler parce conduit; d’autres ont pensé, au contraire, qu’elle n’était due qu’à l’inflammation du sac lacrymal lui-même. Scarpa a prétendu que la maladie était , dans le plus grand nombre de cas, le résultat de l’inflammation et de l’ulcération des glandes de Meïbomius , qui, sécrétant une humeur âcre et onctueuse, procuraient l’inflammation du sac , et qu’elle n’ctait jamais ou presque jamais produite par l’obstruction des voies lacrymales inférieures. Louis pensait que les causes productives de l’affection résultaient souvent de l’ulcération des parois du sac lacry- mal , et Monro pensait aussi que, dans quelques cas, cette cavité seule était altérée. Richler dit que la fistule lacrymale n’est autre chose que le catarrhe chronique du réservoir des larmes. Janin prétend que l’intérieur du sac est parsemé de glandes semblables à celles de Meïbomius , fournissant une humeur pareille ; ce qui a fait dire à cet auteur, que l’acri- monie que cette humeur peut acquérir irrite le sphincter du canal, au point d’intercepter par sa contraction non-seule-