Quelques mots sur l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par J.-J.-P. Ranguis.

  • Ranguis, J.J.P.
Date:
1837
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Credit: Quelques mots sur l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par J.-J.-P. Ranguis. Source: Wellcome Collection.

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    CAUSES DES ANEVRISMES. Personne n’est à l’aLri de celte terrible affection , quel que soit son âge , son sexe et son e'iat. Cependant, on a observé que les jeunes sujets en sont moins souvent atteints , ce qui s’explique facilement , si l’on Gonçoit que les artères sont à cet âge douées d’une grande élasticité , et que les travaux auxquels ils sont soumis sont moins pénibles. Les hommes d’action , au contraire , chez lesquels le centre circu- latoire se meut avec puissance ; les hommes passionnés, colères, ceux (pi se livrent à des exercices extrêmement violens , soit de tout le corps , soit de (pel([ues-unes de ses parties seulement, y sont beau- coup plus exposés. L’usage immodéré du vin , des liqueurs alcooli(£ues, la répétition trop fréquente des plaisirs de l’amour , un traitement mercuriel trop long-temps prolongé, voilà tout autant de causes con- sidérées par les auteurs comme propres au développement de ces sortes de tumeurs. Les anévrismes , sont aussi beaucoup plus rares chez les femmes que chez les hommes 3 cependant les femmes ont les parois de leurs artères moins épaisses, et elles sont aussi fréquemment affectées de tpelques maladies (p’on regarde comme propres h altérer la texture des vaisseaux. Cela tient sans doute à ce qu’elles sont généra- lement plus sobres, et qu’elles ne se livrent que rarement à des mouvemens violens, à des travaux pénibles, et que la force impulsive du cœur est moins forte chez elles. C’est surtout relativement à l’anévrisme de l’artère poplitée que la différence entre lés deux sexes est marquée 3 «il y a, suivant ÆT. vingt ou trente hommes pour une femme. » Les distenlions violentes, les fortes contusions des artères , l’action désorganisatrice de certains virus , et eu première ligne 1 ossification des coudiiils artériels, la formation spontanée de certains corps an- guleux entre les parois profondes des artères, ou bien dune matière jaunâtre qu’on a comparée a du suif, ou bien encore a celle (jn on trouve dans les mélicèris et les lubci*cules supurés, sont considérés