Essai sur l'entérite aiguë et chronique, observée surtout en Afrique : thèse, présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 décembre 1837 / par Louis Mayaud.

  • Mayaud, Louis.
Date:
1837
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Credit: Essai sur l'entérite aiguë et chronique, observée surtout en Afrique : thèse, présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 décembre 1837 / par Louis Mayaud. Source: Wellcome Collection.

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    leur durée, dans l’addition ou l’absence de certains symptômes nerveux^ stupeur ou délire; ou bien, dans l’apparition de quelques phénomènes d’in- fection putride. Quelques pathologistes prétendent que, dans une foule de cas, il leur a paru impossible de déterminer avec certitude si l’enlérite était villeuse ou folliculeuse. Ainsi donc, que l’altération porte sur l’une ou sur l’autre de ces parties élémentaires de l’organisation de la muqueuse, ou qu’elle porte sur toutes deux à la fois, je crois qu’on pourrait ranger ces affections dans une meme classe ; malgré cela, je tâcherai d’établir quel- ques distinctions, en les puisant, soit dans les causes, soit dans les symp- tômes, soit dans la marche ou le traitement de cette phlegniasie. ÉTIOLOGIE. Les causes de l’entérite sont fort nombreuses. L’entérite villeuse s’attaque indistinctement à tous les âges; et ce qui pourrait prouver que la chaleur atmosphérique y prédispose, c’est la fréquence de cette phlegmasie dans nos possessions d’Afrique. Je citerai comme principales causes: l’absorption de stimulans trop énergiques; les alimens trop épicés; l’usage trop fréquent de salaisons, de gibier; l’abus des alcools, des acides; les indigestions répétées; les substances vénéneuses ou corrosives; quelquefois, enfin, la suppression trop brusque de quelque fonction. L’entérite folliculeuse qui s’attaque de préférence aux tempéramens mous et lymphatiques, a quelques causes qui lui sont spéciales. Celle affection se développe, le plus souvent, produite par les stimulans de la sécrétion intesti- nale. Je citerai donc comme causes ordinaires, l’habitation des lieux humides, une température basse et surtout variable, l’abus des purgatifs, l’usage d’alimens ayant subi un commencement de fermentation, de fruits verts, d’eaux malsaines ou de vins frelatés. L’enlérite chronique est plus fréquente que l’entérite aiguë, surtout chez les jeunes sujets. Plusieurs sortes de fièvres, les affections vermineuses lui dé râbles (le fausses membranes; mais, malgré les quelques pages consacrées à celte troisième espèce d’eulérile, les auteurs ii’eu ont pas moins laissé l’iiisloire à faire.