Essai sur les fistules lacrymales : dissertation inaugurale, présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 17 mars 1837 / par Jean-Camille Roux.

  • Roux, Jean Camille.
Date:
1837
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Credit: Essai sur les fistules lacrymales : dissertation inaugurale, présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 17 mars 1837 / par Jean-Camille Roux. Source: Wellcome Collection.

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    b aussi l’un des plus complique's de i’e'conotnie , se compose d’une série d’organes , dont les uns sont destinés à la sécrétion et les aunes à l’excrétion. Ces organes sont: la glande lacrymale et ses canaux sécréteurs , les points et les conduits lacrymaux, le sac lacrymal éi le canal nasal. Occupons-nous de ceux qui se ratiaclient d’une manière directe à notre sujet. Points et conduits lacrjinaux. L’inhalation des larmes est-elle due à la capillarité des conduits lacrymaux? ou y a i-il une véritable succion de leur part? Cette dernière opinion est géné- ralement professée de nos jours , où l’on ne met plus en doute la contractilité de leur orifice. Pour étayer leurs idées de prin- cipes en rapport avec l’observation physiologique , les anatomistes nièrent l’existence du cercle fibro-cariilagineux , dont on les avait d’abord entourés, et leur donnèrent un muscle propre , un véritable sphincter. Cependant , comme il est difficile d’en démontrer l’existence, le plus grand nombre les regardent au- jourd’hui comme formés d’un tissu érectile suivant les uns, élastique suivant les autres. Quoi qu’il en soit, placés à l’ex- trémité interne des paupières , les points lacrymaux n’ofTrent point un plan complètement horizontal; ils sont disposés obli- quement , de manière à présenter dilTérenies directions , selon l’état des paupières. Quand celles-ci sont ouvertes , ils se pré- sentent entre le globe de l’oeil et la caroncule lacrymale ; quand au contraire, elles sont fermées, ils se dirigent direciement en arrière; il résulte de celle disposition que pour y faire pénétrer un instrument quelconque, il faut,, avant tout, renverser la paupière en dehors , après quoi, on tombe perpendiculairement dans leurs ouvertures. Les conduits marchent ensuite vers la commissure , en suivant la portion droite et postérieure du bord palpébral, pour venir s’ouvrir isolément dans le sac lacrymal, ou le plus souvent , après s’être réunis dans leur trajet. Cette manière d’être des conduits lacrymaux offre deux choses à examiner : leur direction à travers les pauj)ières qui les vendent excessivement minces et superficielles dans leur moitié