Mémoire sur l'emploi du feu dans le traitement de la gangrène de la verge / [Théodore Joseph Éléonord Pétrequin].

  • Pétrequin, J. E. (Joseph Eléonor), 1809-1876
Date:
1843]
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Credit: Mémoire sur l'emploi du feu dans le traitement de la gangrène de la verge / [Théodore Joseph Éléonord Pétrequin]. Source: Wellcome Collection.

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    MÉMOIRE J sur l’emploi du feu DANS LE TRAITEMENT DE LA GANGRÈNE DE LA VERGE; PAR J. E. PETREQUIN, D. M. P., chirurgien en chef désigné de l’Hôtel-Dieu de Lyon, membre correspondant spécial de la Société de médecine de Paris, associé de la Société des sciences de Vienne, etc., etc. é<T <?£ ra CG%ara vcçyj/xara, ai l^yjarai 6spa7T£Ïai é'T d%piÇ>siy'J p%6lti<ttçu. 4W7rtxpa,rwT aÇojws'/*. I — 6. Nec possc vehen.cnti malo, nisi æquè vehemens auxiiiuni succurere. A Cork. Cels., lib. 2, cap. XI. Il y a en chirurgie, comme en médecine, nombre d’affections dont l’histoire pathologique, peu répandue, reste incomplète¬ ment étudiée, et dont la thérapeutique, ébauchée sur des tradi¬ tions plutôt que sur l’expérience, présente plus d’une erreur, et de graves desiderata; c’est surtout lorsqu’il se présente à notre observation quelques cas difficiles de ce genre, qu’on sent et qu’on déplore ces lacunes de l’art. La gangrène de la verge peut être rangée dans cette catégorie. Que nous enseignent en effet les auteurs classiques les plus modernes? Je ferai remarquer que la plupart se taisent sur ce point ; on chercherait vainement quelques renseignements utiles dans les OEuvres chirurgicales de Desault (par Xav. Bichat, 5 vol.), dans la Nouvelle Doctrine chirurgicale de Leveilié, quoique déco¬ rée du titre de complète (4 vol. in-8°, 1812), dans la Chirurgie de Chelius (trad. de Pigné, 2 vol., 1835-1838), dans la Pathologie chirurgicale de Sanson (4 vol., 1825-1828), etc. Il n’en est pas non plus dit un seul mot dans le Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques (en 15 vol., 1829-1836). Parmi les auteurs qui s’occupent de la gangrène de la verge, les uns n’en traitent que d’une manière intercurrente et incom¬ plète, les autres oublient la partie thérapeutique, sans contredit l