Cataractes consécutives à la fièvre typhoïde, à la variole, etc. / par le docteur Romiée.

  • Romiée, H.
Date:
[1879?]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Cataractes consécutives à la fièvre typhoïde, à la variole, etc. / par le docteur Romiée. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    1/8
    %0 , ,i,. /À' ' CATARACTES CONSÉCUTIVES A LA FIÈVRE TYPHOÏDE A LA VARIOLE, etc. 1*111' le «lecteur Bt®S0lÉE (de Eiége). En 1876, j’ai publié un travail1 dont une partie était con- sacrée à l’étiologie de la cataracte pointillée. Cette forme de cataracte, qui est considérée comme rare par la plupart des auteurs, m’avait frappé, parce que je la retrouvais dans des cas qui avaient entre eux certaines analogies. Ainsi (j’écarte ici les cataractes pointiliées qui se rencontrent dans certaines affections oculaires, telles que la choroïdite, l’irido-choroï- dite, etc., et celles dont je n’ai pu déceler l’origine) dans vingt-cinq cas de cataracte pointillée double j’avais constaté l’existence de conditions générales assez semblables, pour ac- corder à celles-ci un rôle influent dans la formation des opa- cités cristalliniennes. Dans ces conditions, l’organisme avait subi de grandes pertes, et l’état général était rendu tel qu’il méritait la dénomination de mauvais, de débile ; il était affai- bli. Il en est ainsi dans la fièvre typhoïde, dans la variole, dans la chlorose, dans les pertes menstruelles trop abon- dantes, dans les suppurations longues, etc. Je voyais donc des cataractes qui existaient après une de ces maladies, et à un âge bien au-dessous de celui où elles se montrent-générale- ment. J’ai signalé en même temps ce fait intéressant, à savoir que si l’état général devient rapidement plus mauvais, les opacités cristalliniennes augmentent vite, alors que la marche de la cataracte pointillée est ordinairement très lente. Ce fait, qui ressort d’une manière évidente des deux observations suivantes, appuie l’opinion qu'une maladie débilitant l’or- ganisme peut produire la cataracte. R. N..., vingt-six ans, ouvrier mineur, vient me consulte! en septembre 1872, pour sa vue qui s’affaiblit depuis plu- sieurs mois. A la suite d’un accident survenu il y a un an en- 1. De la Cataracte. Quelques remarques concernant l’étiologie, etc., par le D1' Romiée.