L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    f K Le foie, autre organe situé dans le côté droit de l’abdomen, sépare la bile du sang, par l’action qu’il exerce. Les canaux cystique, hépatique, pancréatique, eliolideque, et autres canaux excréteurs, qui ont été reconnus venir des~\ oies de la circulation, et avoir leurs ouvertures dans le canal mtcs- final vers sa partie inférieure, y apportent une portion delà bile et des humeurs que le sang écarte comme étant d’une na- ture hétérogène et ne pouvant s allier avec lui. Il est évident que le canal intestinal, dans cette même partie inférieure appelée boyaux, est susceptible d un inou\ emplit que l’on appelle péristaltique, pour désigner que ce mouvement a lieu de haut en bas ; il est hors de doute que c’est h la faveur de ce même mouvement que le canal expulse la matière fécale et les autres déjections qui lui sont apportées par les canaux ex- crétoires qui viennent d’être désignés 5 de même il est sûr que cet effet se produit également, soit que les évacuations se fassent naturellement, soit qu’elles aient été provoquées par un purgatif quelconque. On remarque aussi que la partie du canal intestinal connue sous le nom d’estomac, est également susceptible du mouvement péristaltique 5 mais on voit qu’elle est douée dune faculté de mouvement opposé, ainsi qae le vomissement naturel ou pro- voqué le démontre. Cependant on ne peut qualifier d’anti-pé~ ristaltique cette contraction de l’estomac, car 1 autre mouve- ment répulsif n’appartient qu’à un état de maladie, qui n’est pas sans danger, puisque le malade vomit alors jusqu’aux ma- tières qui, dans l’état de santé, doivent s’écouler par les voies basses. On connaît un cintre vomissement résultant d’obstruction au pylore ; certes, il n’est pas moins dangereux que le precedent puisque, quand cette obstruction est complète, il n’y a plus de communication entre l’estomac et les intestins, vû \ te estme4 nacee. Par suite de ce que nous venons de dire du canal intestinal. Il peut encore, d’après sa forme, son organisation et ses fonc- tions, être comparé à un fleuve qui reçoit nomme cm inities, ruisseaux et égouts. On conçoit aisément que le hbic couis e u fleuve favorise celui des ruisseaux qui y aboutissent. On conçoit également que ce cours ne pourrait etre an etc sans pio uire