L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

Le Roy, Louis

Date:: 1836

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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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qui est mieux dit, insulter la vérité dans notre Méthode* et pour mous apprendre, peut-être, que le calorique produit la dilatation des vaisseaux : dilatation que, dit-i!, nous vou- lons bien prendre pour un surcroît de fluide dans ccs mêmes vaisseaux. Nous n’en soutiendrons pas moins que celte sura-, bondance que nous signalons provient de la masse des hu,- meurs fluides , concentrées dans les cavités , qui la déchargent dans les voies de la circulation, au fur et à mesure que se fait la dilatation par la chaleur du bain. Le même savant nous a demandé on se trouve la source de ce même fluide , et par quelle voie il s’introduit dans la circulation. Nous lui disons que cette source tient à celle du sang , ainsi que nous l’avons, déjà annoncé chap. 4 -, et nous désirons que ce docteur , pour le bien de ses malades , se trouve satisfait du compte que nous rendons , chap. y, de la manière dont le fluide humoral est distribué à toutes les parties du corps. On remarque à l’égard de la personne sortie du bain que les vaisseaux reprennent peu à peu leur état naturel, et que les gros comme les petits se rétablissent dans leur dimension, ordinaire. Il n’est pas douteux que l’absence de la chaleur fait cesser la dilatation; une température opposée resserre les veines ^ celles-ci refoulent la portion de fluide qui doit retourner aux artères. Mais , dans ce cas particulier, la Sérosité qui a accom- pagné les fluides durant l’effet de la dilatation , et qui a pu % à l’aide des vaisseaux les plus déliés, dilatés comme les autres, sç porter dans le tissu des chairs, sur les membranes tendineuses et nerveuses , jusqu’au périoste et le corps osseux, ne peut que difficilement se raréfier. La Sérosité , trop abondante , ou excessivement acrimonieuse, s’arrête presque toujours sut: quelques-unes de ces parties. Aussi remarque-t-on fréquem- ment que les bains chauds , qu’on voulait opposer aux accès de! a douleur , l’ont augmentée au lieu de la diminuer. Com- bien d’exemples de malades sortis perclus du bain ne pourrait- QU pas citer ! combien d’autres leur ont dû les exostoses, les ankiioses , et autres fâcheux résultats qui les ont assaillis ! combien, enfin, ont trouvé dans les bains chauds, le terme de la durée de leur vie , parce que la plénitude humo- rale a arrêté tout-à-coup la circulation du sang, qui n’a pu vaincre la résistance. Les illusions trompent, mais les faits éclairent et ne trompent jamais.