L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

Le Roy, Louis

Date:: 1836

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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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vingts fois, tant avec le vomi-purgatif que le purgatif, aux doses appropriées à son âge. On se repose ordinairement sur les adoucissant, les calmansj s’ils neutralisent Faction*de la matière mordicante , l’individu il’en reste pas moins surchargé, et il est à craindre qu’elle ne produise dans la suit-e une maladie grave. On pare a cet inconvénient par l’évacuation , qui mérite évidemment la préférence sur le système des absorbans. SeCT. 2. DENTITION. On croit encore que la dentition rend les enfans malades, ou qu’elle est la cause des maladies qui trop souvent les con- duisent au tombeau , c’est une erreur qu’il importe de com- battre, comme celle qui porte à croire que les dents causent des douleurs parce que l’inflammation se manifeste aux gen- cives. Si les humeurs de ces enfans n’étaient ni corrompues , ni corrosives, ils ne seraient pas malades ; leurs dents pous- seraient sans qu’ils en fussent incommodés : on ne s’apercevrait même pas de leur dentition. C’est encore dans ce cas, comme dans celui dont il a été parié cbap. 3, la présence de la Séro- sité qui est susceptible d’être attirée a toute partie passible de quelque changement ou d’une impression quelconque, et c’est le travail de la dentition qui attire la Sérosité acrimonieuse ou brûlante dans la bouche et sur les gencives. Les dents ne sont ni la cause des douleurs qu’on peut éprouver à tout âge, ni la cause d’aucune maladie, parce que ce qui est naturel, on le répète encore , ne fait jamais souffrir. Si l’on évacue ce qui est contre Nature, c’est-à-dire la cor- ruption qui fait ressentir toute douleur interne } corruption qui fait mourir plus de la moitié des enfans, comme elle cause la mort prématurée d’un grand nombre d’adultes, on verra l’heureuse différence de ce procédé, comparé dans ses résultats avec ceux d’un système opposé. SeCT. 3.-—MAUVAIS ALLAITEMENT. La purgation bien comprise dans son objet, suffisamment répétée pendant le bas âge, et d’après l’article 4 l’ordre du. traitement, change presque toujours ces mauvaises constitu- tions que les enfans reçoivent de l’allaitement de leurs mères ou de leurs nourrices malades. Mais pour l’emploi de ce moyen.