L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    donc point nuisible dans l’autre cas. En supposant qu’une dose purgative fût suivie delà suppression des règles, les doses sub- séquentes les rétabliraient, par les raisons qui en ont également été données en parlant de leur suppression, sect. 3. Mais, quand il s’agit d’une maladie chronique ,‘ou d’une in- disposition légère, on s’accorde, lorsque rien n’est pressant, avec les époques des menstrues , de manière à ne point purger pendant leur éruption. Cette exception est fondée sur ce que nous considérons les règles comme une purgation naturelle, et leur présence comme un état de gêne qui pourrait être aug- menté par la purgation , sans que dans ce cas il en résultât un avantage caractérisé pour la malade. CHAPITRE XVL Maladies des enfans jusqu’à l’adolescence. Sect. ire. — crises ou évacuations naturelles. La durée de la vie d’un très-grand nombre d’individus n’est que le résultat de crises ou évacuations salutaires , que fait la Nature dans ces corps ou sujets que l’on peut dire être privilé- giés j on en voit de nombreux exemples dans les parties du monde où l’art de la Médecine est inconnu , et chez nous dans la classe trop insouciante pour appeler un médecin ou se faire guérir. Les dévoiemens , les différentes éruptions, soit dans le derme chevelu ou la peau de la tête, soit par les pores de îa peau, ou par toutes autres voies ouvertes aux excrétions, sont des crises dont le jeune âge est plus particulièrement favorisé» Elles sont protectrices de la vie , sans doute, toutes les fois que- leur terminaison est heureuse, puisque c’est par elles que beau- coup d’enfans , et même de grandes personnes , abandonnées pour ainsi dire au hasard, survivent à leurs souffrances. La Nature est sans contredit son premier médecin ; dans beaucoup d’êtres elle se suffit par de libres évacuations ; mais souvent les individus succombent faute de ce que ces crises n’ont pas été suffisantes. La Nature ne rejette donc jamais les se- cours qui sont propres à la conduire à la dépuration de ce fluide moteur de la vie, puisque c’est le but vers lequel elle se dirige constamment. En ne lui laissant pas le soin de se guérir, et si l’art, plus sûr dans sa marche, la secondait par l’évacuation