L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    pelle douleur fixe , peut être dangereuse ; elle l’est , notam- ment si îa partie est délicate, parce que le séjour de la Sérosité peut promptement léser cette même partie , et la détruire* Cette même douleur peut aussi être très-difficile à faire dispa* tre, vu que la fluxion, rassemblée ou rejetée par le sang , a beaucoup plus de peine à rentrer dans la circulation qu’avani d’être fixée ; et c’est pour cela qu’elle est toujours plus difficile à évacuer que si la douleur était ambulante. Durant l’intervalle de temps que l’action de la douleur est suspendue,la Sérosité , unique cause de cette même douleur, est rentrée dans les voies générales de la circulation , et mêlée avec la masse des fluides , jusqu’à ce qu'elle s’arrête derechef pour se fixer sur quelque par tie nouvelle. C’est la raison de l’absence de toute douleur périodique, mais la cause efficiente n’existe pas moins dans l’individu qui en est atteint. La même pratique nous a fait remarquer que, si, pendant l’action des purgatifs , la douleur cesse , ou devient moins ai- guë , c’est parce que la cause en est évacuée en tout ou partie , ou qu’elle est au moins déplacée. Lorsque les souffrances ces- sent de se faire ressentir pendant que les évacuans opèrent la sortie des humeurs , c’est parce qu’ils déplacent la cause de la douleur et l’attirent à eux. C’est un signe certain de guéri- son , qui paraît même prochaine ; car cette même cause est alors en bonne voie d’évacuation. Quand, après la cessation des effets d’une dose évacuante, les souffrances, modérées ou suspendues pendant ces mêmes effets, se reproduisent telles qu’elles étaient primitivement, c’est un signe que la fluxion, qui n’est plus maîtrisée par l’action de cette dose, se reporte comme de coutume à la partie affectée. Cette remarque dit explicitement qu’il faut donner suite aux évacuations, c’est-à-dire, réitérer la purgation avec autant de célérité que précédemment, et autant de fois qu’il en est nécessaire pour l’entière expulsion de la cause de la douleur. Certes cette même remarque s’applique également à toute es- pèce de maladie contre laquelle tout malade suit le traitement de cette Méthode. ïî est sensible que si un effet contraire à ce que dessus se pro- duit ; si la douleur est plus forte ou la maladie plus grave, pendant ou après l’action des doses purgatives, il en faut cou-* clure qu’elles en ont excité la cause ; et il n’est pas surprenant