L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    de causer tous désordres peut être évacuée avant qu’elle ne les ait produits. Section i5. — l’empyème. Cette m aladie est un dépôt purulent dans la poitrine, dans quelqu’un de ses viscères contenus, le poumon, les bronches; il arrive à la suite d’autres symptômes des maladies de cette partie, et souvent il est le sujet d’une opération chirurgicale, qui n’a point été prévenue faute d’avoir évacué les humeurs en temps utile. La guérison en est douteuse, mais elle n’est pas sans exemple, principalement avant l’opération. Le vomi-purgatif et le purgatif alternativement sont appli- cables dans ces cas, en suivant l’article 4 de l’ordre du traite- ment, sauf au commencement à agir d’après l’article 3. Section i6. •— de la palpitation. La palpitation est un mouvement extraordinaire et irrégu- lier des grandes voies de la circulation; elle participe de l’affec- tion nerveuse , et doit être considérée comme telle, à moins qu’il n’y ait lésion ou anévrisme au principal organe circula- toire. La Sérosité, abreuvant les ventricules du cœur ou le tissu de cet organe principal, en dérègle la contraction natu- relle et régulière. On détruit celte affection lorsqu’elle n’est pas trop ancienne ou trop invétérée, comme on fait cesser loutes les affections nerveuses, avec lesquelles celle-ci ne diffère en rien que ce soit; on purifie le sang par une purgation suffisamment pro- longée d’après l’article 4? si Ie 2e a été insuffisant. Le vomi- purgatif n’est nécessaire que contre la plénitude d’estomac, évidemment manifestée : autrement le vomissement pourrait activer la palpitation, sans avantage pour la guérison. Section 17. -—défaillance, syncope, évanouissement. La syncope, la défaillance auxquelles certaines personnes sont sujettes, annoncent toujours au moins un état sanitaire bien chancelant; et le plus souvent c’est une affection chroni- que, suvte d’une maladie dont la cause ne peut être différente fie celle de tout dérangement delà santé. En se purgeant d’après l’article 4 de l’ordre du traitement,