L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    gaîif et le purgatif alternativement, comme affection des pre- mières voies , ainsi qu’il est enseigné aux quatre articles de .Perdre du traitement. Cette pratique est préférable aux moyens d’usage par lesquels on veut adoucir ces matières. Ce système fait des rhumes négligés , qui trop souvent dégénèrent en ma- ladie de poitrine , de nature meme à conduire les malades au tombeau. Il devrait être fait cas de cet avertissement, puisque l’événement que l’on cite a de nombreux exemples. Section ii. — des catarrhes. Catarrhe : mot qui exprime une chute d’humeurs sur une partie quelconque du corps. La poitrine, comme partie cave, est plus exposée à cet état morbide qu’une autre. Il est sans doute préférable d’évacuer les matières et la Fluxion qui cau- sent cette maladie que de s’arrêter aux caïmans qui ne la dé» tmisent jamais. Dans le cas de suffocation il faut opérer d’après l’article 3 : en cas contraire y il suffit de se conduire d’ap: ès l’article 2 , et, dans les deux cas , le vomi-purgatif et le purgatif doivent être employés alternativement, jusqu’à ce que l’oppression et la toux soient détruites ou notablement diminuées. Le traitement est achevé avec le purgatif seul tant qu’il peut suffire, employé jusqu’à guérison. Section 12. — aigreurs d’estomac, vomissement. Les humeurs , par leur dégénération, sont susceptibles de prendre différentes sortes de caractères. Nous parlerons de leur nature purgative au titre dévoiement, section 26. Elles sont devenues semblables à l’émétique dans les cas où elles font éprouver des vomisse mens réitérés ; c’est en en remplissant en quelque sorte les fonctions qu’elles font contracter l’estomac , en lui imprimant ce mouvement répulsif qui caractérise le vo- missement. On oppose souvent à ce mouvement ce qu’on appelle des anti-émétiques ; mais, en admettant qu’ils le neutra- lisent, la Nature ne reste pas moins affectée de matières nui- sibles ; et le malade tombe bientôt dans un autre genre d’incommodité et de souffrance. Les matières dépravées acquiè- rent souvent dans l’estomac un principe aigre, qu’il importe d’évacuer j car autrement il devient la source de bien des maux, en se répandant par les veines lactées dans toute l’économie 6