L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    cipiîation toutes les fois que la maladie est grave, les matières qui détruisent la sensibilité des organes s’évacuent peu a peu , et la sensibilité du corps se rétablit ; de ce moment le malade entre en voie de guérison. Dans les cas d’insensibilité, quand elle se manifeste à îa. suite d’un traitement de longue durée, il ne faut pas moins qu’une expérience acquise pour résister à la première impres- sion qu’en éprouvent beaucoup de personnes Inexpérimentées; elles sont de suite portées à croire que depuis le temps que l’on, purge le malade, il ne doit plus évacuer, n’ayant plus ni bon- nes, ni mauvaises humeurs à rendre, ainsi qu’on le présume faussement. Une semblable opinion prouve encore que la cause des maladies est peu connue , que la composition du corps lui- n^in ne l’est pas davantage., et que les ressources comme les effets de la purgation sont malheureusement ignores. Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de rencontrer des sujets qui offraient le caractère d’une insensibilité complète à l’action des purgatifs ; mais il y en a eu peu de semblables k celle que , pour l’utilité delà classe affligée par les maladies , nous allons retracer avec tous les details qui lui sont relatifs. Nous prendrons nos observations en nous-meme ; eh ! 1 on est bien fort quand on parle d’après soi, d’après sa propre expé- rience, ou son sentiment intime. Une suite d’événemens qu^il est inutile de raconter, ni a porté, vers l’an 1795, dans la ville de Nantes, qu’habitait alors Pelgas, mon beau-père ; et par suite, j’eus l’occasion de connaître ses principes. Affligé d’une maladie chronique que j’endurais depuis nombre d’années, résultant des causes qui vont être indiquées, je fus assez heureux pour faire sa connais- sance. J’étais tourmenté de douleurs, affecté de depot et ulcère ; de plus , menacé d’une fin prochaine , par une consé- quence de ma frêle constitution de laquelle je parlerai plus loin. J’avais fait pour ma santé ce qu’il avait été en mon pou- yoir de faire pendant plusieurs années , et je ne m’en étais pas rapporté à moi seul. J’étais imbu de principes qui n’étaient cer- tainement pas ceux de cette Méthode; je croyais strictement tout ce que le commun des hommes est habitué à croire ; je pensais comme les aviteurs dont j’avais sucé les principes» Il fallut enfin raisonner bien , et je l’ai fait» J’entrepris ma guérison» Je suivais mon traitement selon