L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy].

  • Le Roy, Louis
Date:
1836
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Credit: L'abrégé de la Médecine curative ... / [Louis Le Roy]. Source: Wellcome Collection.

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    83 de les en nettoyer, comme la rouille détruit certains métaux quand on a négligé de les en délivrer dès son apparition. On peut heureusement opposer à ces raisonneurs, que 1 on pourrait appeler, la plupart, des hommes de mauvaise foi, des argumens décisifs, des argumens tranchans, c est-à-diie, en un mot, une multitude de faits au soutien de cette Méthode. Ils sont consignés, non dans une simple feuille volante, mais dans une énorme partie de cet Ouvrage. Les incrédules elles hommes qui ne le sont pas y verront qu’un grand nombre de malades ont été purgés pendant vingt, trente, soixante, cent jours de suite, et davantage, sans aucune interruption. Ils en verront un qui s’est purgé pendant quarante jours, aussi sans relâche, et qui, après avoir, par ce^nombre de doatfs, provoqué quatre cents évacuations environ, sans avoir vu sortii un seul vei de son corps, a commencé à en rendre plusieurs d’une force ex- traordinaire, ainsi qu’il a continué d’en évacuer de semblables par suite de doses subséquentes, tant est souvent difficile à net- toyer le corps d’un malade. Ces sortes de mécréans, auxquels on peut, aujourd’hui, montrer tant de faits de pratique, se- ront-ils toujours aussi hardis à soutenir, comme ils le font, cju’un malade est assez purgé avec trois ou quatre médecines, et qu’il n’y a point de cas où l’on doive purger jusqu’à guérison t Les ennemis du principe fondamental sur lequel repose cette Méthode, diront-ils que cet individu avait reçu en partage des entrailles autrement robustes que le commun des hommes, et que ce sont de ces phénomènes qui font exception aux réglés ordinaires de la Nature ? Ils remarqueront un autre malade affecté diversement, pré- sentant desc araclères d’incurabilité, tels que 1 épilepsie meme était un des symptômes les moins alarmans dans sa triste situa- tion! Ils verront que cet homme a été purgé pendant soixante jours consécutifs, sans prendre un seul jour de relâche. Il nnt cette activité dans son traitement, parce qu’il sentait que plus il usait de la purgation, moins mal ou mieux il s en tiouvait. four arriver à sa guérison, il s’est purgé environ deux lois au- tant: mais ce fut alors à différentes distances plus ou moins éloignées les unes des autres, ainsi qu’il est Indiqué, article 4 de l’ordre du traitement, chapitre 20 de cette Méthode. C.CS assertions sont-elles de nature à faire naître l’étonnement • e