Du traitement des fractures des membres par l'appareil inamovible : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 17 juillet 1838 / par Amédée-Louis Eustache.

  • Eustache, Amédée Louis.
Date:
1838
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Credit: Du traitement des fractures des membres par l'appareil inamovible : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 17 juillet 1838 / par Amédée-Louis Eustache. Source: Wellcome Collection.

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    mière fois, on a employé en France la méthode ^ inamovible dans le traitement des fractures. Cette discussion a été longue et vive, et elle dure encore; elle ne pourra être terminée que lorsqu’on voudra bien l’étudier avec impartialité , préciser les cas où elle peut être employée avec avantage, et ceux où les méthodes anciennes doivent être préférées. Cette méthode n’est pas une invention moderne ; elle était en usage chez les anciens peuples d’Orient conçue avant celui qui la met au jour, et dans d’autres cas, quand il leur est absolument impossible de se livrer à cette douce illusion , ou bien ils se posent les adversaires décidés de la nouveauté qui les chagrine, ou bien ils y font quel- que ajout malencontreux, croyant s’approprier au moins quelque chose de la curée : c’était le travers de Morand ; c’est celui bien décidément d’un savant médecin de Paris, qui a cru qu’il avait découvert la torsion des artères avant M. Amussat, et le procédé pour la cure radicale des varices et du varicocèle avant MM. Davat et Franc ; qui, à l’Aca- démie royale, s’est posé le champion exclusif de la taille, dans la stérile discussion sur la prééminence de la taille ou de la lilhotritie, parce qu’apparemment il n’avait pas pu se faire illusion pour son antériorité dans cette découverte ; qui, ne pouvant pas guérir des fistules vésico-vaginales, • t - fait contester par ses élèves et conteste dans ses cliniques l’authenticité des faits de guérison rapportés par MM. Lallemand et Jobert de Lamballe ; qui, enfin , reconnais- sant les avantages du bandage amidonné de M. Seulin, et n’ayant pas malheureusement songé avant le professeur belge à cette découverte, veut que l’on remplace l’amidon par la dextrine.