Notice sur les eaux minérales d'Yverdun / par H. Olloz.

Olloz, H.

Date:: 1840

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Credit: Notice sur les eaux minérales d'Yverdun / par H. Olloz. Source: Wellcome Collection.

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rature naturelle; nous avons dit qu’elle n’a que 25 à 25° C. ; on est donc obligé d’en chauffer une partie, pour obtenir un bain à 55° C. ; une file de tuyaux la conduit de la chaudière, où elle atteint le point de l’ébullition, aux baignoires on elle se mélange à l’eau non chauffée, dans des proportions convenables, pour obtenir un bain tempéré. Jusqu’à présent,on regardait généralement ce chauf¬ fage comme nuisible, dans la supposition qu’il pouvait enlever à l’eau quelques uns de ses principes essen¬ tiels, et parlant de l’idée que les eaux minérales, chaudes naturellement, sont plus actives, on regret¬ tait que l’eau de la source ne fut pas plus chaude. Sans doute , si elle l’était, le service des bains serait simplifié, et il en résulterait une grande économie de combustible ; mais ce seraient les seuls avantages d’une augmentation de chaleur; car on sait aujour¬ d’hui que, toutes choses égales d’ailleurs, les eaux minérales chaudes naturellement, ne different en rien de celles chauffées artificiellement, et il est prouvé que la chaleur artificielle, imprimée aux eaux minéra¬ les , ne diffère pas de celle que diverses sources pos¬ sèdent naturellement; en d’autres termes, que le calorique tellurien, est absolument indentique avec celui produit par l’art ; des expériences faites à Bour- bonne, ont prouvé que les eaux artificielles, pourvu qu’elles soient chargées de la même quantité de sels, ont la même capacité pour le calorique, que les eaux naturelles, qu’elles se refroidissent dans le même temps qu’elles , et que les eaux naturelles à haute température, brûlent tout aussi fort que les autres;