Angiomes profonds du cou : contribution à l'étude des angiomes fissuraux ... / par Fernand Dupire.

Dupire, Fernand, 1881-

Date:: 1907

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Credit: Angiomes profonds du cou : contribution à l'étude des angiomes fissuraux ... / par Fernand Dupire. Source: Wellcome Collection.

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Mais la tumeur se remplit aussi vite qu’elle se vide et reprend bientôt son volume habituel, qui est toujours considérable. D’om vient alors le liquide et quels vais¬ seaux l’amènent dans l’angiome ? D’après l’opinion classique, les angiomes sont un lieu de passage ; le sang arrive par les artères et sort de la tumeur par les veines efférentes. Broca accepte cette idée sans discussion et Virchow la défend contre Rokitanski, Buse h, Esmarch et Frerich. « Il n’est pas, dit-il, jusqu’aux formes de tumeurs caverneuses, qui sont dans la plus intime dépendance des veines et que l’on a regardées comme se dévelop¬ pant intimement dans la paroi veineuse, qui ne soient reconnues comme étant en communication avec des artères. Andral, qui a observé un de ces cas sur la veine jugulaire, admit que le sang, se faisant jour à travers les ouvertures de la paroi veineuse se répandait dans le tissu cellulaire ambiant et que c’était là le vrai caractère des tumeurs érectiles. Il commettait ainsi une erreur bien pardonnable. « S’il y avait, en effet, la moindre probabilité que des poches sanguines se développent isolément à côté de l’ancienne lumière du vaisseau, cela s’appliquerait indu¬ bitablement à ce cas. L’extirpation pendant la vie de tumeurs semblables se fait, en général, avec le moim de perte de substance possible ; on ne remarque eepen dant alors rien qui démontre la participation des artères ; l’injection, au contraire, réussit lorsqu’elle est poussée par la veine et il semble même que le sang- revient dans la veine par certaines ouvertures. « C’est, précisément, sur un cas de ce genre, que j’ai reconnu, en en pratiquant l’extirpation sur le vivant,