Du lyphome malin et de son traitement par les injections interstitielles d'arsenic / par Henri Barth.

Barth, H. (Henri), 1853-

Date:: 1888

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Credit: Du lyphome malin et de son traitement par les injections interstitielles d'arsenic / par Henri Barth. Source: Wellcome Collection.

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d’achoppement du traitement de Czerny et de Winiwarter: c’est qu’il est d’une parttres longetd’autre part Ires penible; les douleurs nevralgiques qui succedent presque constam- ment aux injections, les abces qu’on n’evite pas toujours, la fievre, etc., tout cela constitue un ensemble de maux que peu de malades out le courage de supporter. C’est bien pis quand il s’y joint des phenomenes d’intoxication dus aux fortes doses de liqueur de Fowler ; il faut que le patient soit bien convaincu de l’importance du but a atteindre et qu’il ait unc grande confiance dans son medecin pour ne pas se soustraire a un traitement qui lui semble plus penible que la maladie elle-meme. En dehors des trois malades dont nous avons rapporte 1’histoire, deux autres nous out passe entre les mains qui apres quatre ou cinq injections se sont decourages et ont cesse de venir. Maisces difficulty ne doivent pas arreter le medecin, s’il est prouve ou seulement probable qu’on puisse guerir ou enrayer pour longtemps par cetle methode une maladie qui passait jusque-la pour incurable et qui, abandonneea elle- meme, aboutit presque fatalement a la mort dans un assez court delai. Or,quoi qu’en disent les adversaires des injections paren- chymateuses, a cote de fails ou I’amelioration obtenue n’a consiste que dans une diminution de volume des tumeurs aux points injectes, il en est d’autres ou on a vu tous les ganglions hypertrophies diminuer et disparaitre, alors qu’on n’avail introduit d’arsenic que dans un petit nombre d’entre eux. G’est la preuve evidente qu’il ne s’agit pas exclusive- ment d’une action resolutive locale (action d’ailleurs cer- taine et que nous avons verifiee sur des tumeurs toutes dilTerentes du lymphadenome), mais que l’arsenic altaque avcc succes la maladie elle-meme et en arrete le develop- pement, tout comme le mercure et I’iodurc de potassium arretent la marche de la syphilis. Mais, dira-t-on, si la medication arsenicale etait reelle- ment specifique dans la lymphadenie, comment expliquer les cas asseznombreux dans lesquels on n’a obtenu qu’une amelioration momentanee et tres relative et surtout ceux (plus rares, mais indeniables) ou le traitement s’est monlrc absolument inefficace? Nous pourrions repondre a cela que les medicaments merne speciliques, n’ont qu’une puissance limilee, et peuvent echouer quandlemal est trop avance ou le terrain morbide trop favorable : avec le mercure dans la syphilis, avec la quinine dans les fievres palustres on a