An illustrative supplement to Pilkington's Dictionary of painters ... principally taken from the Anecdotes of painting, etc / by Horatio Walpole, Earl of Orford. Consisting of biographical sketches, and 139 portraits.

  • Walpole, Horace, 1717-1797.
Date:
1805
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Credit: An illustrative supplement to Pilkington's Dictionary of painters ... principally taken from the Anecdotes of painting, etc / by Horatio Walpole, Earl of Orford. Consisting of biographical sketches, and 139 portraits. Source: Wellcome Collection.

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    Je vis a mes accens sour ire la patrie ; Et du soldat frangais revelant le genie, Mon vers, en traits de feu sur le front des palais, * Du reveil des beaux-arts predire les bienfaits. Les terns sont arrives : desormais sans alarraes, Domptes par notre amour bien plus que par nos armes, Le Germain, fier encore des aigles de Varus ; Les descendans d’Odin, dans leurs lacs invaincus -T Le Russe, unique orgueil de sa terre infeconde ; L’Espagnol, qui d’un monde a surcharge le monde ; Vingt peuples dont les terns accrurent la splendeur. Si grands de souvenirs, de vertus et d’honneur, D’un courroux passager abjurant le murmure, Sont, dans nos bras presses, rendus a la nature. Albion manquait seule a tant de noms fameux : Helas ! erreur commune aux rivaux genereux ! Plus ces rivaux sont grands, plus la paix est tardive : Mais quand de l’olivier l’heureuse epoque arrive. La Guerre en expirant, pour laver ses forfaits, Legue a son dernier jour sa Constance a la paix. Frangais ! Anglais ! pourquoi, martyrs d’un vain courage, Vous charger des destins de Rome et de Carthage ? A la gloire tous deux vous avez meme part. N’avez-vous pas tous deux epouvante Cesar? Contre les Sarasins deployant vos bannieres. Ensemble defendu les tombeaux de vos peres ? La Neustrie a fourni des meres a vos fils ; L’Armorique a regu les enfans de l’Isis ; Quand la Croix depeupla notre Europe alarmee, Vous mourutes ensemble aux champs de 1’Idumee : Meme amour pour les arts et pour la liberte, Memes veeux pour la gloire et l’immortalite. / { * Lors de I’entrde triomphale a Paris, des monumens conquis par l’arm6e d’ltalie, le gouvernement, parmi les devises qu’il choisit pour ce jour solennel, plaga le vers suivant, extrait de mon poeme sur la peinture: Les arts cherchent la terre ou croissent les lauriers. Ce vers fut cgalement inscrit sur la facade de la colonnade du Louvre, lors de la fete que les artistes fran<;ais donn^rent dans cette circonstance memorable. Egal