Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji.

  • Viccaji, Kaikhusro Rustomji.
Date:
1880
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Credit: Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji. Source: Wellcome Collection.

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    mobilité, la douleur, le siège de ces phlébites sont autant decaractères qui les rapprochent des manifestations du rhu matisme et nous pensons qu’on peut admettre une phlébite rhumatismale.» (1). Depuis 1869, les auteurs qui ont étudié le rhumatisme, n’ont fait que citer ( quand ils l’ont citée)la phlébite rhumatismale. Les traités classiques de^Grieolie (2), de Jaccoud (3), n^’en font pas mention. M. Besnier (4) s’ex- prime ain^. semble bien positif que le rhumatisme frappe parfois une, plusieurs, ou un grand nombre des veines des membres, soit au cours du rhumatisme articulaire aigu, soit en dehors, mais surtout dans les formes anor- males, pyémiques, secondaires, de celui-là, etc. Il n’est pas absolument rare, à la vérité, de rencontrer des cas de rhumatisme articulaire aigu, franc, dans lesquels on observe la phlegmasie localisée ou généralisée des veines des membres, l’endophlébite; il n’est pas impossible qu’une phlébite des veines ne joue un rôle dans quelque cas d’en- céphalopathie rhumatismale, mais je le répète encore, cela est exceptionnel au cours du rhumatisme articulaire géné- ralisé franc, et ne nous permet pas de ranger cette lésion au nombre des affections propres des localisations, propre- ment dites, habituelles, du rhumatisme articulaire aigu. » La plupart dejqoa..maîtres imitent cette^^p^^.^fi£^ M. Raymond (5), en se plaçant sur le terrain clinique a, suivant nous, démontré l’existence de la phlébite rhuma- tismale. C’est qu’en effet il faut rester sur le terrain de la < a-tP (1) Lancereaux. Atlas d’anatomie pathologique, 1871, t* I, p, 152. (2) Grisolle. Path. interne. Jaccoud. Path. interne. (k) Besnier. Dict. encyclopédique, art. Rhumatisme, p, 546, (5) Raymond. Leçon clinique inédite, 1880.