Du rhumatisme aigu et de ses diverses manifestations chez les enfants / par le Dr Constant Picot.

  • Picot, Constant.
Date:
1873
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Du rhumatisme aigu et de ses diverses manifestations chez les enfants / par le Dr Constant Picot. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.

    24/164 (page 22)
    ces symptômes s’accentuèrent davantage : la malade eut une épi- staxis, elle entre à l’hêpital clans l’ètat suivant : impossibilité des mouvements de flexion et do rotation do la tète sur le cou; si l’on cherche à. forcer ces mouvements, on provoque une vive douleur. Quand la malade se dresse, c’est d’une seule pièce, la tête paraît soudée au tronc; la pression sur les apophyses des vertèbres cervi- cales et sur les parties latérales du cou est douloureuse; la jeune üllc ressent quelques palpitations au cœur, et en auscultant cet or- gane on entend un bruit de souffle intense au premier temps avec maximum à la pointe ; les poumons paraissent sains, le visage est coloré, les yeux larmoyants, la langue pâteuse, anorexie, cépha- lalgie. 27 juillet. La nuit a été bonne, pouls 126. (Un vésicatoire à la nuque et un autre sur la région du cœur, tisane de pariétaire, 2 gr. d’acétate de potasse, sulfate de quinine 1 gr. en potion; 15 gouttes roses de Magendie.) Le soir la malade est assez calme, pouls 120. 28. Nuit calme ; pouls 124 le matin, 104 le soir. Le 29. Pouls 120, les douleurs cervicales sont unpeu moins vives, le bruit de souffle est moinsjntonse. — Potion avec in fusion de digitale et sirop diacode; on supprime le sulfate de quinine. 2 août. Los articulations du cou sont moins raides. Le 6. Les mouvements do latéralité sont possibles à droite, mais très-douloureux à gauche. Le 11. La malade, qui avait ôté autorisée à se lever et était même sortie dans la cour de l’hôpital, est reprise de üèvre. Le 12 au matin, pouls 120 ; le souffle cardiaque est toujours très- intense et s’entend nettement en arrière.—Un vésicatoire à la région du cœur. . Le 13. La malade ressent quelques douleurs dans les membres; pouls 112. . . Le 14. Le cou est bien moins douloureux, mais il y a toujours un peu de fièvre. Le 20. Les maux de tète sont assez forts, les articulations cervi- alos sont de nouveau raides et douloureuses, un peu de fièvre, la malade paraît s’être encore refroidie dans la cour de 1 hôpital ', les accidents s’amendent de nouveau et elle quitte l’hôpital. La terminaison régulière du rhumatisme, lorsqu il reste borné aux articulations, est la guérison, la moit est presque toujours le fait d’une complication, mais l’enfant, pour être guéri, n’est pas pour cela a 1 abri d unf^ récMive de la maladie; chez plusieurs de nos