Les trichines et la trichinose chez l'homme et chez les animaux : rapport lu à l'Académie Impériale de Médecine dans la séance du 16 mai 1866 / par A. Delpech.

  • Delpech, A. (Auguste), 1818-1880.
Date:
1866
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Credit: Les trichines et la trichinose chez l'homme et chez les animaux : rapport lu à l'Académie Impériale de Médecine dans la séance du 16 mai 1866 / par A. Delpech. Source: Wellcome Collection.

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    d'une manière formelle par son organisation. Depuis Oweu, elle forme un genre nouveau dont elle constitue la seule es- pèce. Pagenstecher en fait une famille isolée sous le nom de Trichinidœ, famille constituée par un seul genre et par une seule espèce. Toutefois Diesing la classe dans le genre Pros- thecosacter, et Davaine a proposé de la faire rentrer dans le genre Pseudalius de Dujardin. Sans entrer dans ces discus- sions qui n'auraient ici qu'une importance secondaire, je lui conserverai avec Owen, Pagenstecher et la presque totalité des observateurs, le nom de Trichina spiralis. La trichine est un de ces entozaires bien connus seulement depuis les découvertes de nos jours et les beaux travaux de Van Beneden et de Kiicheiimeister en particulier, et qui ne peuvent parcourir toutes leurs transformations, qu'à la condition d'habiter successivement deux animaux appar- tenant, suivant les cas, soit à la même espèce, soit à des espèces différentes. Née chez un premier animal dont elle habite les muscles à l'état de larve asexuée, ou plutôt incomplètement sexuée et stérile, elle'n'arrive à son complet développement et elle ne devient apte à se reproduire que dans l'intestin d'un se- cond animal, dans l'estomac duquel elle a pénétré avec la chair musculaire dans laquelle elle est contenue; suivons-la successivement dans chacun de ces états : 1° De la trichine enkystée ou trichine musculaire. — C'est sous celte forme que la trichine a été observée pour la pre- mière fois, et c'est celle sous laquelle on l'observe, en effet, avec le plus de facilité. A cet état elle occupe toujours la libre musculaire striée, a l'exception de celle du cœur qui en paraît absolument exempte. Ce n'est point que quelques observateurs n'aient affirmé l'y avoir rencontrée, et Virchow lui-même, à une autre époque, en avait cité un exemple ; il est disposé à penser aujourd'hui que celte exclusion est ab- solue, et à rapporter à quelque erreur bien facile à expliquer, les faits exceptionnels qui ont été signalés. « Lorsque l'on s'occupe des trichines, m'a-t-il dit, on en a partout autour de