De la fièvre typhoïde chez le tuberculeux chronique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 décembre 1905 / par Paul Boudouresques.

  • Boudouresques, Paul, 1880-
Date:
1905
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Credit: De la fièvre typhoïde chez le tuberculeux chronique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 décembre 1905 / par Paul Boudouresques. Source: Wellcome Collection.

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    « cas très rares. Nous croirions plutôt, dit-il, que la phtisie préserve de l’entérite folliculaire. Boudin en 1843, Thirial en 1852, renchérissent encore si possible sur cette affirmation ; « 11 ne m’est jamais arrivé pour mon compte, dit Thirial, et il n’est pas à ma connais- sance que d’autres aient observé un seul cas de fièvre typhoïde qui serait venu se développer chez un sujet atteint de phtisie confirmée. » Pour lui les prétendus dothiénentéries évoluant chez un tuberculeux ne sont que des phtisies simulant assez bien, à leur début, la fièvre typhoïde. Idée reprise par Rilliet et Barthez en 1853; malgré les autopsies assez nombreuses de typhiques où ils ont rencontré des tubercules pulmonaires, ils écrivent : « La fièvre typhoïde fait passer les tubercules à l’état crétacé et ce que l’on a cru être une fièvre typhoïde, était une tuberculisation à début simulant la fièvre typhoïde. Perroud (de Lyon) propose même en 1861 pour immu- niser les enfants contre la tuberculose de leur inoculer la variole ou la fièvre typhoïde. Singulière méthode de prophy- laxie. Constantin Paul (1866) dans sa thèse d’agrégation se déclare pour l’antagonisme, quoique la question commençât à être discutée et que Peter, aumême concours, soutint 1 opi- nion contraire. La théorie de l’antagonisme fut alors fortement battue en brèche. Damaschino (thèse d’agrégation, 1872) hésite tout en penchant pour la théorie de l’antagonisme ; « La fièvre typhoïde paraît antagoniste de la tuhercolose én ce sens qu’elle semble choisir son terrain et n’attaque que les indi- vidus moins exposés aux manifestations générales ou diathésiques. » Pidoux, dans ses études générales et pratiques sur la phtisie (1873), croit encore « a la réalité de cette antipathie ou de cet antagonisme pathologi(jue autant