Recherches sur les végétations polypiformes de l'estomac ... / par Julien Bruneau.

  • Bruneau, Julien.
Date:
1884
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Credit: Recherches sur les végétations polypiformes de l'estomac ... / par Julien Bruneau. Source: Wellcome Collection.

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    péricarde. Les deux poumons ont une couleur violacée dans toute leur étendue ; ils sont médiocrement pesants et laissent écouler à la coupe un liquide sanguinolent aéré ; il n’y a point de traces de pneumonie, point de tubercules. Le cœur est d un \olume normal, sans augmentation d’épaisseur de ses parois, sans dila¬ tation des orifices ; il contient quelques caillots noirâtres non 01- ganisés, plus abondants dans le ventricule 'droit que dans le gauche. Abdomen. — A la partie inférieure de l’intestin grêle, la mu¬ queuse est légèrement rouge, sans ulcération, sans lésion au¬ cune des éléments glanduleux de cet organe. Un peu de rougeur de la membrane muqueuse du gros intestin. La lésion la plus curieuse et sur laquelle nous allons insister se rencontrait dans l’estomac. Ce viscère est d’un volume normal, sa couleur celle de l’état sain, ses fibres musculeuses paraissent un peu hypertrophiées. Sa cavité ne contient qu’un peu de liquide transparent, inodore, mêlé de mucosités. La muqueuse est blanchâtre dans le grand cul-de-sac, et à la région pylorique, légèrement rougeâtre le long de là grande cour¬ bure. Nulle part d’ulcérations ni de ramollissements ; mais hyper¬ trophie de la muqueuse. Dans les trois quarts moyens de la ca¬ vité stomacale, le long de la grande courbure principalement, et sur les faces supérieure et inférieure, on remarquait un nombre considérable d’éminences mamelonnées, au nombre de 150 a 200; ayant le volume d’une petite noisette, les unes pédiculees, les au- très plus nombreuses, à base assez large. Leur surface est lisse, sans traces d’orifices ou de pertuis ; parmi ces éminences les unes sont isolées, les autres accolées a des mamelons de même nature, ou réunies par des prolongements saillants de la muqueuse. Leur couleur est blanchâtre, semblable à celle de la muqueuse, qui n’est pas mamelonnée et qui parait saine. Elles sont mollasses au toucher, ne donnant pas cependant au doigt qui les presse la sensation d’un liquide contenu, aucun vaisseau ne parcourt leur surface ou leur base. En les incisant,