De la version et de son emploi dans la pratique des accouchements : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 mai 1837 / par Adolphe Cathala.

  • Cathala, Adolphe.
Date:
1837
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Credit: De la version et de son emploi dans la pratique des accouchements : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 mai 1837 / par Adolphe Cathala. Source: Wellcome Collection.

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    depuis peu de finpps, et que, les contractions de la matrice n’étant pas très-fortes, le fœtus jouisse en- core d’une très-grande mobilité. Il est très-naturel qu’à l’époque où on ne con- naissait pas le forceps, les accoucheurs, ne trouvant (ju’une ressource incomplète dans la version cépha- lique , aient préféré la version par les pieds. Mais aujourd’liui, que le forceps est avantageusement connu pour rendre de très-grands services dans cette branche de la médecine, le domaine de la version podalique se trouve un peu rétréci. Il ne faudrait pas croire, cependant, que l’application du forceps, au détroit supérieur, ne fût pas chose dillicile et incer- taine. Saisir la tète par ses côtés, et faire passer son diamètre occipito-frontal ou cervico-hreginatique par nu des diamètres obliques du bassin, est bon en théorie, et fort dilTicile ou même impossible en pra- tique. Le forceps qui conviendrait le mieux en pareil cas, serait le forceps à cuillères tournantes du pro- fesseur Dugès. Cas où elle convient. —La version céphalique ne pouvant être utile que dans un très-petit nombre de cas, ne doit pas être rejetée pour cela du cadre des opé- rations tocologiques. Je crois, avec M. Velpeau (1), qu’elle peut convenir : « 1° lorsque le bassin est bien conformé , qu aucun autre accident n’est venu s’ad- joindre à la position vicieuse du foHus, et que la (1) Ouvr. cit., T. n , p. 293. 4