Des lois de la mortalité en Europe dans leurs rapports avec les influences atmosphériques / par M. le Dr. H. C. Lombard.

  • Lombard, H.-C. (Henri-Clermond)
Date:
1868
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Credit: Des lois de la mortalité en Europe dans leurs rapports avec les influences atmosphériques / par M. le Dr. H. C. Lombard. Source: Wellcome Collection.

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    les quatre mois chauds sont toujours les plus chargés en décès dans la ville a Stockholm, tandis que les mois froids y sont les plus salubres. Quelle est la cause de cette exception à la mortalité générale du royaun C'est ce que j'ai cherché à reconnaître d'après le tableau des maladies régnent dans la capitale, et aussi par des correspondances particulières, d'oi résulte que l'élément paludéen joue un grand rôle dans ce résultat, qui tient ; topographie de Stockholm,«bâtie comme elle Test entre le lac Moblar et la mer 1 tique, et dont les quatorze ponts et les nombreuses maisons élevées sur des pil( témoignent assez de l'abondance des eaux. Il me paraît donc probable que c( grande mortalité estivale et automnale de Stockholm reconnaît pour cause 1' ment paludéen, que nous veiTons produire ailleurs les mêmes conséquences Je dois à l'obligeance de M. le professeur de Yillebrandt, d'Helsingfors, la co munication de précieux documents sur la Finlande. En étudiant la répartition la mortalité pendant les dix années comprises entre 1856 et 1865, on voit le printemps est l'époque de la plus forte mortalité, tandis que l'été est la sai; la plus salubre, l'hiver se rapprochant du printemps et l'automne de l'été, proportions en centièmes sont 26,38 pour l'hiver, 28,01 pour le printemps, 2! pourl'été et 23,22 pour l'automne ; les quatre mois froids comptant les 35,80 c tièmes des décès annuels, et les quatre mois chauds les 30,09 centièmes Les mois les plus chargés en décès sont mars, février et avril, qui en compt à peu près le même nombre. Les mois dont la mortalité est la plus faible s juillet, août, octobre et septembre. La différence entre les mois extrêmes mai juillet est seulement de 288 décès sur 12 000, ce qui montre que les influer atmosphériques ne s'exercent pas avec une grande intensité, si on la comp avec les pays voisins, tels que la Suède, où la différence entre les mois extrêi oscille entre 363 et ^51 décès sur 12 000, et surtout avec les pays du midi l'Europe, où l'on observe également de grandes différences entre les saison les mois extrêmes. > Le Danemark, le Schîesivig et le Hohtein nous présentent la même répartit des décès, c'est-à-dire que la plus forte mortalité tombe sur fémer ou mars par conséquent sur le printemps, l'époque la plus salubre étant l'automn^ l'été, et les mois de juillet, août ou septembre. Les quatre mois fj-oids l'emj tent décidément sur les quatre mois chauds. Dans le duché ô'Oldenbourg, la répartition est un peu différente, quoiqu ait une grande analogie dans les traits principaux. L'hiver remplace le p temps pour l'époque du maximum, tandis que l'été se trouve être l'époque minimum. Les mois extrêmes sont février et juillet, et les mois froids ont grande prédominance sur les mois chauds. Les documents d'après lesquels calculé la mortalité du duché d'Oldenbourg m'ont été communiqués en nu scrit par l'obligeance d'un correspondant» La Hollande est un des pays les plus intéressants à étudier par la diversité résultats obtenus dans les diverses provinces. En effet, tandis que, pou royaume considéré dans son ensemble, la plus forte mortalité est surtout hi nale, le maximum tombant sur janvier dans la période duodécimale de 18/ 1851, et sur février pour la période décimale de 1850 à 1859, l'été const l'époque la plus salubre, et le mois minimum oscUle entre juillet et octo! mais les différences entre ces deux mois étant fort peu considérables daij période; en définitive, pour l eiiscmble du royaume de Hollande, les qu mois froids rcmporti.'nt. niaib faiblement, mr les quatre mois chauds. , i s fil