Contribution à l'étude de l'oeil et de la vision chez l'artiste : l'oeil et l'expression oculaire dans quelques tableaux du Musée de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 juillet 1905 / par Achille Colin.

  • Colin, Achille, 1880-
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude de l'oeil et de la vision chez l'artiste : l'oeil et l'expression oculaire dans quelques tableaux du Musée de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 juillet 1905 / par Achille Colin. Source: Wellcome Collection.

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    dans les tableaux d’Alexandre Cabanel. Ici encore nous avons pu grouper neuf tableaux de ce peintre. 3 Les portraits de Bruyas. Ils sont au nombre de quinze, peints la plupart par des artistes différents. Cette circonstance particulière nous a permis d’en faire une étude comparative. 3° Lnlin, étude des têtes de Christs. Après un triage soigneux il nous est resté 14 tableaux. Nous avons essavé v d’apprécier l’anatomie et l’expression oculaire dans cha- cune de ces œuvres. Avant de commencer celte étude, nous tenons à discuter quelques idées qu’on pourrait opposera notre manière de procéder. C’est ainsi que lorsque dans tel ou tel tableau nous aurons constaté du strabisme ou une différence dans la dimension dés deux yeux, on pourra invoquer que cette anomalie existait peut-être dans la réalité et que le peintre n’a fait que reproduire l’état anatomique du sujet qu’il avait devant lui. Cela est vrai, et en notant nous-même ces faits nous nous sommes chaque fois demandé s’il n’en était pas ainsi. Il nous aurait été d’ailleurs bien difticile d’élucider chaque fois ce point. D’ailleurs des cas particuliers, comme le portrait de Bruyas, nous ont permis de juger des diffé- rences de reproduction d’un même sujet par des artistes différents. A ce propos vous verrez plus loin que nous avons constaté plusieurs discordances. Enfin, nous dira-L-on, l’expression oculaire, dans une figure ne doit être la résultante que de l’impression géné- rale qu’elleproduit ; il ne faut pas analyser dans les détails