Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 30 avril 1838, / par Ernest Gerboulet, de Sedan.

  • Gerboulet, Ernest.
Date:
1838
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 30 avril 1838, / par Ernest Gerboulet, de Sedan. Source: Wellcome Collection.

    10/36 (page 6)
    L’axe du fruit sc nomme souvent la coiumelle, et l’endroit où deux carpelles sc réunissent se nomme la commissure. Fous les Fruits qui ne sont que les modifications d une feuille carpib laire ont toujours une suture qui correspond avec la réunion dès marges, ou avec les placentas, et souvent avec une autre suture qui répond à la nervure médiane de la Feuille carpillaire : la première se nomme suture ventrale, et la seconde, suture dorsale. Si le péricarpe ne se fend ou ne s’ouvre pas quand il est mûr, on le nomme indéhiscent; dans le cas contraire, il est déhiscent, et les pièces qui résultent de sa déhiscence s’appellent des valves. . La déhiscence du péricarpe peut avoir lieu de différentes manières. Quand elle s’opère longitudinalement ou verticalement, de manière que la ligne de déhiscence réponde à la jonclion du carpelle, les cloi- sons sont divisées, les loges restent fermées en arrière, et la déhis- cenee se nomme septieide. (Exemple, rhododendron.) Autrefois les botanistes disaient que, dans cette sorte de déhiscence, les valves étaient alternes avec les cloisons, ou bien qu’elles avaient leurs bords tournés en dedans. Quand la déhiscence a lieu verticalement, de telle manière que la ligne de déhiscence corresponde avec la suture dorsale, les cloisons restent jointes, les loges s’ouvrent en arrière, et la déhiscence se nomme loculicide. On disait autrefois que dans cette sorte de déhiscence les cloisons étaient opposées aux valves. Lorsqu’il se forme dans le péricarpe une séparation horizontale en travers des loges, la déhiscence se nomme transversale. (Exemple, i’anagallis. ) Si elle s’opère ail moyen d’ouvertures partielles du péricarpe, on dit qu’elle a lieu par des pores. (Exemple, pavot.) Quelquefois les loges restent closes et séparées de l’axe formé par l’extension du pédoncule, comme dans les ombelhfères. (Exemple, euphorbe.) . Ou bien les loges s’ouvrent et se séparent de l’axe formé par l’adhé-