Contribution à l'étude de l'arythmie cardiaque consécutive aux lésions du myocarde / par le Dr Giocanti.

  • Giocanti, Jacques François, 1860-
Date:
1892
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Credit: Contribution à l'étude de l'arythmie cardiaque consécutive aux lésions du myocarde / par le Dr Giocanti. Source: Wellcome Collection.

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    niitieusement étudié et décrit la circulation veineuse car- diaque, la distribution des canaux veineux, les foramina, les foraminula, attribuait la contraction rythmique du cœur aux alternatives de réplétion et de vacuité du système vasculaire veineux du myocarde. Dans son hypothèse le sang veineux jouait le rôle d'excitant (1). Mais ces théories invoquées jusqu'ici pour expliquer le rythme cardiaque étaient en désaccord évident avec les ré- sultats de l'expérimentation physiologique. En elïet, Tab- sence de vaisseaux coronaires dans le cœur de la grenouille ; l'existence des battements cardiaques chez un animal dont la respiration a cessé, de même que leur persistance sur un cœur arraché de la poitrine, ou mis en morceaux, témoi- gnaient de l'intervention d'un autre excitant que le sang. Théorie nerveuse. — Jusqu'à Haller et depuis Picolho- mini, les physiologistes avaient pensé que l'encéphale était la seule source, d'où le cœur tirait le principe de ses mou- vements, par l'intermédiaire des nerfs pneumogastriques ; et Willis avait désigné le cervelet comme le lieu d'origine de ces nerfs et le centre des battements cardiaques. Ils n'avaient pas remarqué que Ion peut séparer l'encéphale de la moelle, enlever le cerveau et le cervelet sans pour cela anéantir les mouvements cardiaques. Aussi la théorie Hallérienne fut-elle en grande faveur jusqu'à Legallois (2) qui, en 1814, indiqua le premier l'in- fluence de la moelle épinière sur les mouvements du cœur, à tous les points de laquelle cet organe aurait emprunté (1) Lannelongue, Circul. veineuse des parois auricul. du cœur. Thèse Paris, 18G7. (2) Legallois, Œuvres complètes. Paris, 1830, t. I.