La maladie du sommeil et ses rapports avec la pellagre : observation autopsie examen histologique des centres nerveux / par Albert Calmette.

  • Calmette, A. (Albert), 1863-1933.
Date:
1888
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Credit: La maladie du sommeil et ses rapports avec la pellagre : observation autopsie examen histologique des centres nerveux / par Albert Calmette. Source: Wellcome Collection.

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    le diametre du pouce. M&chee, elle laisse dans la Louche une saveur tres amere, un peu acre. J’ai pu me rendre compte, personnellement, de son action physiologique : il est indeniable qu’elle procure une excita¬ tion d'assez longue durce, meme a petite (lose, et qu’elle om- peche le sommeil. Lcs chasseurs qui se rendent aux affuts de nuit et les danseurs de fetes de villages en mangent pour se tenir eveilles. La dose thcrapeutique est de 8 a 10 grammes par jour, mais on ne 1’administre que de temps en temps, probablement parce que son accumulation dans l’organisme amenerait des accidents d’intoxication. On ne se contcnte pas de macher la racine, il faut l’avaler. Si cetle plante ne doit pas son action a la strychnine, il est probable qu’on en isolera quelquc jour un alcaloide analogue dont nous pourrons ti jr profit dans d’autres affections.. Concurremment avec Ylboga, pris a l’interieur, les mede- cins indigenes prescrivent encore aux somnolents des instilla¬ tions dans les yeux et les narines d une decoction Ires concentree des racines d’une Amomacee qui croit abondamment dans tous les marigots du Gabon. Les noirs l’appellent Cobigombi. Sou- vent on m6le ces racines avec les fruits d’une autre Amomacee cultivee tout expres autour des villages et que 1’on connait dans le pays sous le nomd’Enoni. On enferme dans des fcuilles de bananier un certain nombre de morceaux de ces racines et de ces fruits, de maniere a en constiluer plusieurs petits pa- quets clos par un lien : le tout est soumis a 1’ebullition dans un vase. On ne recueille, an bout de quelques heures, que l’eau qui a penelre dans chaque paquet: ce liquide, fortement charge des principes actifs des deux plantes, est instille. comme je l’ai dit, cinq fois par jour. Ce n’est guere qu’a titre de curiosite historique quo je cite cc dernier remede, auquel je ne crois pas une grande puis¬ sance curative: mais lcs autres, Ylboga comme excitant ner- veux, et YOcoume comme purgatif, meritent d’etre mieux etudies1. Les feticheurs du Gabon pretendent que si le maiade resislc a trois mois de leur traitement, e’est qu’un sort est jete, et le 1 J' _pris soiii Be rapporler (|ueliptes iVliantillons de ^raines d’lbogn l10lir scitos du Jarriin botanique lie Hirst. le-* RELATION D'UNE EPtDtSttlE DE DYSEN'TEHIE. mSmeparTs s’ims l0‘‘’ eSl Oundcnc quelquefois ,u“h:;rracnl-1'impuis!ance ~ RELAlTON D’UNE EPIDEWE DE DYSENTERfE QCf A T°UL0N M *» « MAt All MOtS DE .\OVEMBRE 1887 KTDDE HE CETTE DYSENTER1E X l’uOP.TAL HE' SAI.NT-MANDRIER OBSERVATIONS ET RECUERCHES CMNIQI’ES ANATOMIQOES, BACTERIOEOGIQUES, ETC. par le Dr L -E. BERTRAND MgDEC,X PROFMSBOn dhvg.kxe a i.’Ccoi.r (E T.ILTOV (Suite *.) *•••• “*el°'-,le h «**• B.W i I'Mpital le mucus ileus jours aprtf Woe™/V”5 (le selles lavure de chair dans Li iournue rt-l.i >r F • . . lcal- Une do,lza,ne Tissue .le r„■ album!,,euse. ,Z“ h Ii Ii., IT’ V ; '»■ 1 uvec III grammes ,le ,i,„„ ,|,,r„,|,. c, J ” “ml ! H”1’’ diacode, 20 grammes pouHn nuit. 8 de simp simple. Sirop Le 2. — Sept selles lavure de chair, fpeca n” 2 *£ t r“e-ftewds-i mucus. 'lanum, 2 gouUes. ' Ulnent ‘ 'Pe<'a coucassr, ( gramme; lau- e w s,lcs am; “ * «* W : .imp disco,U, 20 jajTjThtS * P* “ Sept aellrs a.cc mucus ri mail, res feralovdcs. ) litre .1. lait; „„e '• m is. P- 321, I. I., p. 5, *1 et 200. % A 1