Lettre de M. Bacher, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris, à M. Bouvart, Docteur-Régent de la même faculté. Ce Ier janvier 1782 / [Alexandre André Philippe Frédéric Bacher].

  • Bacher, Alexandre André Philippe Frédéric, 1740-1807.
Date:
1782]
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Credit: Lettre de M. Bacher, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris, à M. Bouvart, Docteur-Régent de la même faculté. Ce Ier janvier 1782 / [Alexandre André Philippe Frédéric Bacher]. Source: Wellcome Collection.

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    vous vous êtes écrié, à plufieus reprifes, ah ! comme. Monseigneur étouffe ! ah ! Mon feigne ur, comme vous êtes enflé ! Le le&eur devinera aifément, & bientôt, la caufe de ces exclamations. Rendus dans la chambre a coucher , j’ai fait un ex¬ po fé, a vous & a m. Cochu, des motifs qui m’avoient déterminé à prefcrire un régime délayant & rafraîchiflant; & quoi¬ que l’enflure eût encore un peu aug¬ menté , depuis ma fécondé vifite, je confeillai néanmoins d’infifïer fur le même régime ; & en même temps je propofai des bouillons apéritifs, en en proportion¬ nant l’aéHon a la tenflon des folides , a l’échauflëment & a la ténacité des hu¬ meurs. Vous, monfleur, vous défapprou- vâtes mon avis, vous défendîtes la boifl* fon, vous recommandâtes rigoureufement l’nfage des alimens les plus fecs, & au bouillon apéritif, que j’avois confeiîlé , vous fubftituâtes 24 cuillerées de fuc de cerfeuil pafle fur cent cloportes écrafées, en ajoutant 24 grains de fel de genet au fuc épuré. Ce remede étoit analogue au bouillon apéritif ; il fut adopté par m. Cochu & par moi, qui defirois trop vous ramener â mon avis pour vous con¬ tredire fur une chofe indifférente. Rela¬ tivement ail fujet de notre difcuflion, m. Cochu , tenta de concilier nos avis y