Études d'histologie pathologique sur le mode d'apparition et l'évolution des tubercules dans le tissu pulmonaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 28 décembre 1857 / par Jean-Bernard Luys.

  • Luys, Jules Bernard, 1828-1897.
Date:
1857
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Credit: Études d'histologie pathologique sur le mode d'apparition et l'évolution des tubercules dans le tissu pulmonaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 28 décembre 1857 / par Jean-Bernard Luys. Source: Wellcome Collection.

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    M. Lebert (conclusion 5) : «Lorsque le tubercule se ramollit, dit cet auteur, la substance interglobulaire se liquéfie, les corpuscules se désagrègent.» Plus loin : «Les globules de tubercule ramolli finis- sent par se dissoudre, et le ramollissement passe ainsi à l’état de diffluence » (l'Expérience, 1844; conclusion 6). Écoutons encore Vogel, qui, dans cette phrase, résume à peu près tout ce que nous venons de dire au sujet des transformations suc- cessives et de l’évolution des dépôts tuberculeux : «Par suite de son développement, ce blastème amorphe se change en cellules. On voit d’abord beaucoup de noyaux cellulaires, ronds, de 1/400de millim.de dia- mètre, qui ne sont pas altérés par l’acide acétique; plus tard, se forme autour d’eux une enveloppe de cellules. Les cellules formées varient de grosseur et de forme : elles sont ovales, rondes, amincies, irré- gulières, avec ou sans contenu granuleux. Après la formation com- plète des tubercules, les cellules tombent en détritus granuleux sans forme déterminée, qui parait mêlé de gouttes graisseuses et de cristaux de cholestérine.» (Vogel, cité dans la thèse de Desormeaux, 1844, p. 69.) IL Siège anatomique des tubercules. Les dissidences qui ont régné longtemps parmi les anatomo-patho- logistes sur la structure intime des poumons n’ont pas peu contribué à entraîner les anatomistes cliniciens dans une fausse direction. Ainsi quoi d’étonnant qu’ils aient tiré des déductions inexactes, si les points de départ sur lesquels ils s’appuyaient étaient déjà entachés d’erreur? Les uns se sont contentés de décrire ce qu’ils voyaient à l’œil nu, les aspects divers de coloration, de densité, des produits morbides, laissant a leurs successeurs le soin de démêler en quoi ces nouveaux produits étaient une déviation des types normaux; d’autres, plus rapprochés de notre époque, ont cherché à jeter quelque lumière au milieu de ces questions obscures. 1857. — Luys. 3