Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 19 décembre 1840 / par P.-M. Itasse.

  • Itasse, P.M.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 19 décembre 1840 / par P.-M. Itasse. Source: Wellcome Collection.

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    dont nous avons parlé plus haut. Tantôt elles sont locales, comme les chutes , les coups, les plaies, la carie ou l’avulsion d’une dent, les corps étrangers; tantôt l’inflammation succède à la variole ou à la rougeole ; plu- sieurs auteurs prétendent encore placer son développement sous l’in' üueuco des affections syphiliticiues, et surtout, selon M. Dutil (1), à la répercussion de la gale. Quoiqu’il en soit de toutes ces causes, celles qui prennent naissance dans les affections des dents soirt incontestablement les plus fréquentes. INFLAMMATION. L’inflammation du sinus maxillaire est un phénomène morbide toujours très-grave, et que l’on doit redouter à cause des conséquences qu’elle en- traîne. En effet, tantôt ce sont des produits morbides, qu’il est toujours très-difficile de combattre avec succès une fois qu’ils sont tout formés, comme dans la sécrétion abondante du mucus dont l’accumulation produit l’bydropisie, ou comme dans l’abcès; tantôt ce sont des désor- ganisations des parties osseuses, dont la terminaison n’est pas toujours facile à prévoir, comme la carie et les fistules. Les symptômes de l’inflammation ne sont pas toujours constants : sou- vent le malade n’éprouve que peu de douleur, de la gêne, de la pesan- teur vers la partie; d’autres fois, la douleur est vive , pongitive même, il y a de la fièvre , du frisson, selon différentes circonstances. Mais un carac- tère distinctif et qui trompe rarement, selon M, Deschamps, « c’est une I «douleur qui occupe toutes les dents molaires, telle qu’on l’éprouve dans «les fluxions sur celte partie. » Malgré cette certitude, il n’en est pas moins vrai que les symptômes particuliers aux inflammations du sinus maxillaire manquent assez souvent; mais, quand ils existent, il faut aus^i^tôt les combattre activement par les moyens appropriés, afin do prévenir la formation anormale du liquide séro-muqueux, dont l’accumulation, comme nous l’avons dit plus haut, produit l’hydropisie, que nous allons étudier dans ï’arlicle suivant. (t) Thèse inaugurale, Paris;