Réflexions sur les principes généraux de la doctrine de P.J Barthez / [F.G. Boisseau].

  • Boisseau, F. G. (François Gabriel), 1791-1836.
Date:
[1819]
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Credit: Réflexions sur les principes généraux de la doctrine de P.J Barthez / [F.G. Boisseau]. Source: Wellcome Collection.

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    ( >6 ) $ieilement une, et c’est a cette cause qu’il a donne lc nom de principe de la vie. Tout ce que Ton a dit sur l’unite de lame est ici rigoureusement applicable; c’est unemaniere abstraite d’exprimer la cause du sen¬ timent de l’individualite ; car les mots substance simple ne nous offrent aucune idee positive. L unite physiologique est si evidemment un resultat des liens nerveux et vasculaires qui unissent les organes, qu’on ne peut trops’etonner de ce queBarthez en aitconclu la necessite de l’attribuer a un principe particulier. Je ne crois pas trop m’avancer en deduisant des considerations qu’on vient de lire, que la recherche de l’existence, de l’individualite et de l unite du prin¬ cipe vital est tout-a-fait oiseuse; les utiles travaux des physiologistes qui, avant et depuis Barthez, Font dedaignee, prouvent encore mieux combien il est fa¬ cile de s’en passer dans l’etude de la vie. Livre d&s l’enfance a l’etude des sciences math£- matiques, Barthez a voulu devenir le Newton de la medecine, et bien d’autres depuis ce grand homme ’ : * ■ ' - * .■ I ; • * t • : . f . ont eu cette pretention, sans rien avoir de ce qui pouvait lui servir d’excuse. II a cru qu’a l’aide d’un mot qui ne represente qu’une fiction il porterait dans les sciences medicales la clarte qui regne dans les sciences exactes, mais celles-ci n’ont pour objet que des ph&iomenes ou des r^sultats qui decoulent cons- tamment de la meme mantere les uns des autres. Pour obvier a la variete des phenomenes de la vie, Barthez subdivisa son principe vital en trois forces; ce luxe d’abstractions ne fut qu’une obscurite de plus. Osons dire que cecel^bre medecinn’a point compris Bacon ,