La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu.

  • Menu, Adolphe.
Date:
1899
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Credit: La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu. Source: Wellcome Collection.

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    parfois au contraire, c’est la nuit qu'il débute (Magnin). Tartarin note dans une observation d’abondantes métror- rliagies nocturnes; dans une observation de la clinique Baudelocque (189G. n° 1705) riiéinorrliagie est constante, mais plus marquée la nuit. Dans l’obs. G de Domond, l’écoulement revient chaque fois (pie la femme se couche. b) La perte est rarement unique; elle est suivie le plus souvent d’autres pertes, qui reviennent parfois avec une certaine régularité, mais plus ordinairement à des inter¬ valles absolument inégaux et souvent de plus en plus rapprochés. Quelquefois même elle ne cesse pas. c) Sa nature peut fournir d'importants éléments de diagnostic. En effet, en dehors des pertes composées de sang franchement rouge, liquide ou en caillots, pertes de beaucoup les plus fréquentes, on observe quelquefois des pertes purement séreuses, non colorées (Mousseaud). Hubert (de Louvain) les attribue à la rupture des vésicules. Parfois le liquide est séro-sanguinolent, roussâtre, couleur de bouillon sale. Dans certains cas, le sang n’est jamais pur (Depaul. Pinard.), ou bien ces différentes pertes alternent et I on peut voir un écoulement nettement sanguin précédé d’un écoulement aqueux ou séro-sanguL noient. L’écoulement peut être fétide, qu il soit rouge (Ouvry VII), aqueux ou roussâtre (Langevin). Il s accompagne rarement de coliques utérines, beaucoup plus sou\ent do douleurs, tantôt légères, tantôt très vives. Parfois au contraire (Ouvry VI), la femme est soulagée quand la perte est plus forte. d) Quand à l’intensité de ces pertes, elle est éminem- 1 M