La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu.

  • Menu, Adolphe.
Date:
1899
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Credit: La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu. Source: Wellcome Collection.

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    Mais beaucoup plus souvent on observe des phénomè¬ nes de dépression profonde. Dans presque toutes les observations on note de l’asthénie musculaire, un affaiblis¬ sement précoce, indépendant des hémorrhagies, car il les précède la plupart du temos, Dans l’observation de Peyre, c’est une fatigue générale déjà très marquée dix jours après les dernières règles ; dans celle de Lasserre (( la femme perdait du sang, mais en petite quantité, ce qui ne l’empêchait pas de perdre ses forces. » Dans l’observation de Yolkmann, c’est un affaiblissement pro¬ fond dès la fin du premier mois; dans celle de la Motte la femme a bien éprouvé une perte ; mais « c’est lors¬ qu’elle se croyait guérie et qu’il ne venait plus que des sérosités roussâtres, qu’elle empirait de jour en jour, de telle manière qu’elle ne croyait pas pouvoir soutenir son accouchement. » L’utérus peut être absolument paralysé. Il est alors incapable d’aucune réaction et se laisse distendre dès qu’une hémorrhagie se produit. Il en résulte souvent les conséquences les plus funestes. Nous y reviendrons dans un instant. L’intelligence, elle aussi, est déprimée ; la malade est somnolente (Migliaressi, III) ; elle est hébétée et répond fort mal aux questions (Ouvry, T) ; elle présente une apathie profonde, une perte complète de la mémoire et une grande hypochondrie (Domond, 11). Nous pourrions multiplier des. citations. Nous y trou¬ verions encore notées la fréquence des palpitations, la tendance aux syncopes, qui se révèle au moindre effort et cloue la femme au lit. Ce sont là, nous le répétons,