La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu.

  • Menu, Adolphe.
Date:
1899
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Credit: La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu. Source: Wellcome Collection.

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    changement d’épaîs'seur soit appréciable ; on est alors exposé, même après un curettage, à laisser dans le muscle des éléments .néoplasiques. Or, la pénétration de la paroi utérine n'est pas la dernière étape de cette marche enva¬ hissante. La môle ne borne pas là ses ravages et nous allons voir qu’elle a tendance à envahir l’organisme tout entier par les veines. Envahissement de l’organisme. — Cette pénétration des veines a été nettement constatée par Volkmann, qui écrit : « on pouvait voir avec certitude que les dernières expansions de la môle pénétraient dans l’intérieur des veines utérines dilatées. » et par Jarotzky et Waldeyer : « ces ramifications conduisaient finale¬ ment dans d’importants vaisseaux veineux que l’on pou¬ vait suivre jusqu’aux bords latéraux de l’utérus. » On comprend qu’alors des éléments néoplasiques, petites vési¬ cules ou masses cellulaires, puissent être entraînés par le courant sanguin et semés dans l’économie; ils vont s’y greffer et donner naissance soit à des vésicules, soit à des foyers de déciduome. t/ a) Vésicules. — Apfelstedt et Aschoff ont observé chez une femme, pendant le cours d’une grossesse molaire, l’apparition d’une tumeur dans la grande lèvre gauche; trois mois après l’accouchement, l’incision de cette tumeur ouvrit une cavité parayaginale, sans connexion avec l’utérus, présentant les dimensions d’un œuf de poule, et remplie par des caillots et par une vingtaine de vési¬ cules, de la grosseur d’une tête d’épingle à celle d’un noyau de cerise, réunies en grappe par des pédicules. Dans l’observation de M. Champetier de Ribes,