La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu.

  • Menu, Adolphe.
Date:
1899
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Credit: La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu. Source: Wellcome Collection.

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    90 En 1876, Ancelet revient à une idée ancienne et place le point de départ de la maladie dans la caduque. Cette opinion, basée sur une observation incomplète, est réfutée par Duchamp dans sa thèse d’agrégation (1880). Depuis cette époque, l’étude microscopique de la môle vésiculaire a été reprise par plusieurs auteurs qui ont insisté sur les altérations du revêtement épi¬ thélial. Pour Ercolani, c’est l’épithélium qui prolifère et engen¬ dre les vésicules. Rummler n’admet pas le myxome et se base sur ce fait que c’est dans les grosses vésicules qu’on trouve le moins de mucine. Fraenkel admet le myxome comme une altération essen- tielle. Mais il attire l’attention sur les proliférations cel¬ lulaires qui se développent hors des villosités et qui sont douées d’une vitalité remarquable. Franqué (1896) place aussi le début de l’atïection dans le stroma. Mais la couche de Langhans, par une ano • * malie de sécrétion, fournirait la majeure partie de la mucine. La prolifération du revêtement épithélial serait secondaire. Quand à Marchand, il rejette franchement le terme de myxome; pour lui, la modification la plus importante est celle des éléments épithéliaux: ils se distinguent de bonne, heure par une aptitude anormale de prolifération, qui leur donne une signification de tumeur maligne. La môle vésiculaire est une tuineyr épithéliale. Enfin Ouvry, qui a contrôlé ces recherches, insiste aussi sur la prolifération des couches de revêtement : /