La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu.

  • Menu, Adolphe.
Date:
1899
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Credit: La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu. Source: Wellcome Collection.

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    raux, des sels neutres, des réfrigérants généraux et un système de diète rafraîchissante, etc. Les troubles furent arrêtés par ces moyens ; mais le 3 octobre l’hémorrhagie recommença, accompagnée d’une légère sensibi¬ lité abdominale. La médication fut répétée, avec addition de quelques pilules bleues faiblement dosées, combinées avec un sédatif. Ce traitement fut continué avec succès jusqu’au 12, époque à laquelle la douleur devint tout à coup violente, surtout dans la région iliaque gauche, accompagnée de vives douleurs d’enfan¬ tement. La région iliaque gauche était occupée par unp tumeur ana¬ logue à l’utérus, et s’étendant dans lepelvis. Le gonflement con¬ comitant de l’abdomen confirma la femme dans sa première opinion de grossesse. Elle disait de plus éprouver une vive sen¬ sibilité des seins, avec gonflement. D’après le temps qui s’était écoulé depuis la première hémorrhagie (10 semaines) et vu la continuité des douleurs d’enfantement sans expulsion d’autre chose que de sang, je fus porté à croire que la situation était plus grave qu’elle ne le pensait et que l’hémorrhagie résultait d'un affection utérine. Un examen vaginal ne me conduisit nul¬ lement à l’idée d’une grossesse, mais confirma mon opinion sur l’existence d’une maladie de l’utérus. Je priai alors mon collègue, M. Simonds, de la voir et nous fûmes d’accord tous deux sur l’obscurité de ce cas et sur la nécessité d’une saignée locale immédiate. C’est pourquoi nous prescrivîmes l’application de ventouses dans le dos, et pour pré¬ venir une tendance fébrile, des sels, etc. Les ventouses la soulagèrent ; mais le 14, les douleurs réappa¬ rurent si violentes, que la malade ne put que difficilement être maintenue au lit. Notre ami, le docteur Lyons, médecin-accou¬ cheur de l’Institution, fut alors appelé; il fit un examen géné rai et local, déclara se rangera notre opinion, et sur la difficulté du diagnostic, et sur la grande probabilité d’une maladie qu’il attribua à la présence d’hydatides. Cette opinion devint une