Pathogénie du pouls lent permanent : étude spéciale du faisceau de His : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1908 / par Jules Guichard.

  • Guichard, Jules, 1881-
Date:
1908
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Credit: Pathogénie du pouls lent permanent : étude spéciale du faisceau de His : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1908 / par Jules Guichard. Source: Wellcome Collection.

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    excitation, l’onde de contraction produite ne peut emprun- ter que sa voie pour se propager d’un étage à l'autre. Or, l’on constate que le rythme normal des battements car- diaques n’est nullement modifié ; oreillettes et ventricules battent suivant un rythme commun. Dans ce cas, il semble que l’excitation se transmette de l’oreillette droite aux ventricules, et cela automatiquement sans aucune influence extérieure. Mais, on peut, en exci- tant artificiellement le ventricule, déterminer une onde de contraction se développant en sens inverse, remontant de bas en haut le faisceau de Hts pour gagner .secondaire- ment l’oreillette. Ce fait ex()érimental, contesté du reste par Kurschner, Budge, Wolkmann, a été obtenu sur le cœur de la gre- nouille par Ludwig, Eckard, Bidder, Engelmann; chez le .chien par William, Stassen, Hering, Schmidt, Nielsen. 11 se résume en ceci, sur un cœur ralenti on excite artifi- ciellement le ventricule et il se produit une extra-systole d’origine ventriculaire. En 1907, Hering et Frédéricq reprennent ces expériences et arrivent ci la même conclu- sion, savoir, que la voie est toujours donnée parle faisceau de Mis. Seulement, alors qu’en général et normalement l’onde musculaire cardiaque est descendante, par excita- tion artificielle elle peut remonter son cours normal. <^)On arrive à cette même donnée, non plus en i-espectanl l’intégrité du faisceau de His, après avoir détruit les nerfs et séparé les cavités, mais par des expériences inverses, par action directe sur le faisceau de Mis et sur lui seul. Nous examinerons si, consécutivement à ces expéi’iences, il y a trouble du rythme cardiaque et de quelle façon il se produit. On peut sectionner complètement ou nonce fais- ceau, ou bien le comprimer avec intensité variable, ce qui revient à peu près au même. %