Recherches sur la cicatrisation des artères, à la suite de leur ligature, sur la production des hémorrhagies artérielles secondaires, et sur leur traitement : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 26 novembre 1850 / par Alphonse-Henri Notta.

  • Notta, Alphonse Henri.
Date:
1850
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Credit: Recherches sur la cicatrisation des artères, à la suite de leur ligature, sur la production des hémorrhagies artérielles secondaires, et sur leur traitement : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 26 novembre 1850 / par Alphonse-Henri Notta. Source: Wellcome Collection.

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    survient le quatrième jour ; le caillot présente la même disposition, et, de plus, il est ramolli à son centre, où il est converti en un li- quide noirâtre, putride. Ces deux cas sont les seuls dans lesquels le caillot ne remplissait pas la cavité artérielle et n’adhérait pas à ses parois, quoique la mort ne soit arrivée que le quatrième et le sixième jour, c’est-à-dire après un temps suffisant pour qu’il ait pu arriver à un développement complet. Cette exception ne pourrait- elle pas tenir à ce que ces deux malades sont morts d’infection pu- rulente, à une époque très-rapprochée de l’opération? L’état patho- logique de ces caillots nous porte à le croire. Dans les autres observations où le caillot était complètement développé, les malades sont très-souvent morts d’infection purulente; mais à une époque plus éloignée de l’opération , et la nature avait eu le temps de pour- voir à sa formation avant que le sang fut altéré. D’ailleurs l’altéra- tion de ce liquide n’est pas le même chez tous les sujets, et l’on comprend très-bien que le malade , mourant d’infection purulente au quatrième ou cinquième jour, le caillot pourra , dans certains cas, être complètement formé, tandis que dans certains autres son développement sera enrayé. De même que, dans certaines fièvres typhoïdes, le sang des saignées offre quelquefois une couenne assez résistante, et d’autres fois en est complètement dépourvu. Nous venons d’assister à ce qu’on peut appeler la période de for- mation du caillot; nous allons maintenant étudier toutes les parti- cularités qui se rattachent à son histoire, lorsqu’il est arrivé à son état de développement complet. La hauteur du caillot est variable, et par hauteur je désigne toute la partie adhérente à la tunique interne. Voici quelques chiffres qui pourront en donner une idée : 1 fois la hauteur du caillot était de 13 fois elle a varié entre 7 fois 2 fois le caillot n’avait pas plus de 5 centim. 3 centim. et 8 millim. . 2 et 3 millim. 1 millim.