Les syphilis latentes : études cliniques / par Henri Pied.

  • Pied, Henri.
Date:
1914
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Credit: Les syphilis latentes : études cliniques / par Henri Pied. Source: Wellcome Collection.

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    j'j. Les réflexions que suggèrent ces faits dépassent la por- tée de cette simple étude. Il est permis de considérer que l’expression des réactions de défense ou des états de déchéance de I organisme, pourtant si riche de variétés, n<e l est pas toujours au point de permettre de reconnaître, d’après les formes morbides, les causes pathogéniques. N’est-on pas conduit à penser, ainsi que M. Brocq l a démontré pour le psoriasis, que certaines entités mor- bides ne sont que des syndromes, pouvant exprimer des états pathologiques différents ? La recherche des causes pathogéniques doit primer pour le médecin la détermination des formes. Nécessaire dans tous les cas possibles, elle s’impose comme indispensable a l’esprit qui considère l’extrême diffusion de la syphilis, la proportion très grande des cas non traités, les ravages d’une maladie dont les déguise- ments, suivant l’expression d Avaren, « égalent presque en nombre les espèces de nos cadres nosologiques »,tque l’on retrouve avec une grande fréquence à 1 origine des maux qui déciment l’espèce humaine et qui, suivant l'expression de Joseph de Maistre, « agit sur le possible, tue ce qui n’existe point encore, et 11e cesse de veiller sur les sources de la vie pour les appauvrir et les souiller ». Avons-nous le droit de conclure en disant que nous avons trouvé dans l’étude des cas cités précédemment des signes toujours les mêmes, d une netteté indiscutable, permettant de découvrir la syphilis à travers ses formes anormales et de faciliter ainsi la recherche des causes pathogéniques ?... Certes, nous avons remarqué comme tous les observa- teurs la longue tolérance de l’organisme pour la syphilis, la disproportion entre les lésions existantes et les signes accusés par le malade, surtoutles symptômes douloureux, l’absence d étiologie connue ou avouée chez des sujets atteints d'altérations organiques profondes. Mais de signes