Étude clinique sur la fièvre du goitre exophthalmique : et comparativement sur les fièvres spéciales a quelques autres névroses / par Henry Bertoye.

  • Bertoye, Henry.
Date:
1888
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Credit: Étude clinique sur la fièvre du goitre exophthalmique : et comparativement sur les fièvres spéciales a quelques autres névroses / par Henry Bertoye. Source: Wellcome Collection.

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    sation de température. Ces phénomènes avaient également échappé à Stokes, pour qui le goîlre exophthalmique « ne s'accompagne pas de fièvre. » Dans les observations qui furent publiées à la suite de ses premiers travaux, on ne trouve nulle }>art signalés de symp- tômes fébriles. 11 faut venir jusqu'à la thèse de Datins pour rencontrer de nouvelles observations, dans lesquelles on ait noté une élévation de température. Charcot, dans un mémoire pré- senté en 1856 à la Société de biologie, cite deux faits em- pruntés à Hirsch et à Prael où la fièvre avait été constatée. Mais le savant professeur de la Salpétrière n'admettait pas que cette fièvre dépendît du goîlre exophthalmique, et cette opinion, il la soutient encore actuellement. On peut en effet, lire dans la Gazette des hôpitaux, en 1885, les lignes sui- vantes : « La peau est colorée, la transpiration est facile et abondante, mais, fait capital, avec toutes ces apparences d'un état fébrile, il n'y a pas, dans la règle du moins, la moindre élévation de température. ï> Après le mémoire de Charcot, paraissait un travail de Gros, dans lequel il rapportait une observation de goitre exophthalmique, où le malade présente de la fièvre, des vomissements et de la diarrhée. Ces symptômes cédèrent du reste très facilement devant un traitement hydrolhéra- pique. Etait-ce là une hyperthermie en rapport avec l'affec- tion première, ou bien ne faut-il voir dans ces phénomènes que la simple coïncidence d'un embarras gastrique? Il est difficile de le dire. Dans un second mémoire, publié en 1862, Gros ne fait aucune mention de fièvre. Jusqu'ici quelques auteurs avaient observé des symp-